THERAPHOSA : L’HISTOIRE DE LA « P’TITE » BÊTE QUI MONTE, QUI MONTE, QUI MONTE, QUI MONTE…

Ne vous méprenez pas. Vous n’êtes pas sur une page de Sciences et Vie ni d’une quelconque revue spécialisée dans les p’tites bestioles velues qui piquent. Theraphosa, bien qu’étant la plus grande araignée répertoriée à ce jour, est aussi ce groupe de Metal surpuissant qui tisse sa toile de main de maître.

Vincent, Matthieu et Martin, c’est donc ce trio qui compose le groupe. Ne voulant pas faire un simple copier-coller de la façon dont leur projet a abouti, je vous conseille d’aller jeter un coup d’oeil sur l’interview de nos confrères de « Loud TV » disponible à la fin de cette chronique.


C’est en Finlande, à Helsinki plus précisément, avec la compagnie de Jan Rechberger, batteur d’Amorphis, que les 5 titres ont été enregistrés et ont donné naissance à ce premier EP.

Jaquette de l’EP de Theraphosa. Simple, mais efficace..

Theraphosa, c’est donc du Metal bien velu condensé dans un premier EP : Theraphosa. Je ne vais pas tourner autour du pot, cet EP est très prometteur.

Et je pèse mes mots. L’EP démarre dur. The King Of Vultures. Intro lourde, résonnante, longue ( 40 secondes avant le démarrage, 1mn20 avant le premier couplet). Ça sonne comme un vieux Pantera jusqu’au pont, avec un petit côté Ill Niño. Mixage puissant et pertinent avec le morceau. J’aime beaucoup la voix.

The God Within, violent et sombre dès la première seconde, passe du tout au tout avec une voix screamé très grave. J’ai eu peur au début sincèrement de rentrer dans le trop « sale ». C’était sans compter de magnifiques chorus en voix clean sur les refrains, et un pont fabuleux. Morceau très intéressant donc.

The Butcher est un morceau sur lequel je suis mitigé. Je n’ai toujours pas réussi à me convaincre au niveau des voix. A l’inverse la rythmique est monstrueuse, et la deuxième partie du morceau fait passer une vitesse supérieure sur cet EP. Juste avant ce que j’appelle l’apothéose :

OBSESSION

Obsession est une pépite. La rythmique basée sur de la double croche et jouée seulement sur les trois premières notes, fait sacrément mal ! Cette superbe voix clean est mise en valeur avec un bel équilibre d’écho. Le riff couplet en étouffé donne une autre saveur à l’arrivée du refrain. Tout y est jusqu’au solo. Simple techniquement mais cela prouve que le travail de composition est bien plus important que de shred à tout va. Ce morceau démontre que Theraphosa est un groupe qui a une cohérence dans le travail d’écriture, dans le visuel, dans l’univers en sa globalité. Et ça, c’est la marque des grands.
A titre personnel, depuis que j’ai découvert Theraphosa, je ne passe pas une journée sans écouter ce morceau au moins une fois….

Leeches me rappelle Metallica à sa belle époque. Rythmique en palm mute avec hammer on et pull off qui claquent. Une voix clean qui a vraiment un côté James Hetfield, c’est indéniable. La deuxième partie du morceau, lorsque tout s’arrête brutalement, est excellente. Les silences laissent place aux frissons et à la montée d’adrénaline. J’imagine l’ambiance sur scène.

L’excellente nouvelle, pour conclure, c’est qu’un album est en cours de préparation. Et au vu du travail effectué sur cet EP, ça s’annonce très prometteur. Theraphosa est un groupe à suivre de près donc, et à très certainement aller soutenir sur scène. Pas de trop près quand même, ça serait con de se faire piquer par cette grosse araignée hein… ?

Anth Ony

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