Nicolas Veroncastel, chanteur du groupe de pop-rock LYS, vient de sortir le 13 mai 2022 son premier EP en solo intitulé « Waste ». Pour cette occasion, après un premier single éponyme puis la sublime reprise de Bowie « Heroes », il nous apporte en guise d’ultime mise en bouche son dernier single « Hit » à l’électro sensuelle et hypnotisante …
Les mots et des notes…
Nous avions rencontré Nicolas Veroncastel une semaine après le premier concert de son projet solo, début février 2022… Pour mieux saisir les ingrédients de magie de « Waste » et ainsi aborder cet univers sensible qui nous est livré, voilà quelques clés qu’il nous confie.
Ce projet solo, remonte loin dans sa conception ?
Cela faisait longtemps que j’avais cela dans la tête. J’étais en tournée avec LYS pour le deuxième album « Red Bud » après 2 ans de concert en 2017 en fin de tournée, j’ai un petit coup de mou post tournée et j’ai voulu m’isoler, retrouver de l’inspiration et je suis retourné au pays basque.
J’ai repris le piano que je n’utilisais plus avec LYS et mes influences électro sont revenues dans les écritures de titres, ce qui fait que l’écriture de cet Ep remonte à 2017. Ce projet a été en standby car la tournée des 10 ans de LYS est intervenue, avec Steve Hewitt et ensuite le covid est arrivé. J’ai profité de cette période pour reprendre mon écriture. Cela m’a été profitable pour structurer tout le projet.
L’esthétique du titre « Waste », semble être un miroir à plusieurs faces ?
Cela est dû aux silhouettes des 3 femmes qui sont à l’écran dans ce clip, c’est la métaphore du remplacement des individus, sans que l’on fasse la différence.
On a l’impression qu’il y a un très gros staff pour cette vidéo … ?
Justement non, sur le plateau de tournage, nous étions 7 dont 4 personnes à la réalisation, en tout et pour tout. A partir du moment où l’idée est là et bien respectée de bout en bout, tout est possible.
Comment peux tu décrire ton ressenti sur l’esprit de cet Ep … ?
« Waste » est la carte de visite de l’Ep, j’ai pris comme un envol dans ma création pour ce projet solo, par rapport à cette expérience de groupe en basse, batterie et guitare avec LYS.
Je n’ai eu aucune barrière dans la conception de ce disque, il est rock, électro.
Quels sont tes guides et phares musicaux qui te guident dans ce cheminement ?
Je suis fasciné par la carrière de Gainsbourg, il avant cette liberté créatrice saisissante que je découvre encore aujourd’hui. Il a su explorer tant de styles sans jamais oublier d’être sincère.
La batterie de « Waste » a une affiliation rythmique minimaliste avec « Sorry Angel », ça marche direct sans artifices. C’est le métronome implacable, qui s’est imposé à notre batteur qui lors des répétitions était très tenté par des breaks. J’assume cet aspect rouleau compresseur de la rythmique.
Pour revenir à ton expérience LYS, quels sont justement les éléments que l’on peut retrouver dans ton album solo ?
Avec Paul Corkett, qui a travaillé avec Cure, Placebo, Nick Cave, on apprend forcément beaucoup, sans oublier Steve Hewitt lors de la tournée des 10 ans. Il y a eu aussi Craig Walker qui est passé au fil de ces moments inspirants pour moi.
Les sons studio que j’ai pu avoir ont eu une forte importance pour l’oreille avec laquelle j’ai composé.
J’ai appris énormément dans l’écriture autant que dans la réalisation artistique pure. J’ai mis tout cela à profit pour moi du coup. Je fais tout de A à Z, j’avais envie que personne me dise quoi et comment faire, je me suis lancé.
Après ce concert parisien fin janvier à Paris, quelle est ton sentiment sur la perception de ta musique par le public ?
C’était un concert très important pour moi, ma single release, le lancement officiel en quelque sort du projet solo, et je voulais que tout soit parfait et que rien ne me gâche ce plaisir la… Malgré le stress du début, j’ai passé un excellent moment sur scène, j’ai senti une belle osmose avec le public tout au long du set, et une réelle attente ou curiosité du moins, pour un 1er live solo du début à la fin, je ne m’attendais pas à cela.
Tu as pu échanger avec certains d’entre eux après ce live ?
Oui avec beaucoup d’entre eux, notamment un groupe de jeunes anglaises qui étaient au 1er rang et en pleine forme… J’ai toujours adoré aller à la rencontre du public après un show, ils se sont déplacés pour te voir, ont parfois payé cher la place du concert, c’est donc la moindre des choses et c’est quelque chose de naturel chez moi de toute façon.
Lust4live remercie Nicolas Veroncastel de nous avoir réservé ce moment d’échange, maintenant à vous d’aller écouter son sublime Ep « Waste », que votre serviteur, forcement, vous recommande vivement !
Nicolas est actuellement en tournée et en voici la suite ci-dessous :
28 juin : Le before du Wheels & Waves / Biarritz (64)
29 juin: Festival Wheels and Waves / Biarritz (64)
20 août : Festival La nuit des Étoiles / Treflez (29)
Guillaume d’Arsène
Pour suivre et écouter Nicolas Veroncastel, les liens sont par ici :
https://www.facebook.com/nicolasveroncastel