Avec « Trampoline Park », premier opus incandescent du duo dijonnais CUTTING CORNERS, Tommy et Ricardo signent une entrée fracassante dans l’univers du garage rock. Portés par une esthétique soignée et une énergie aussi folle que contagieuse, les deux musiciens livrent douze titres à la fois explosifs et denses, nourris d’influences reconnaissables passant de Queens of the Stone Age à Royal Blood ou encore Red Hot Chili Peppers. Enregistré sans artifices, cet album reflète parfaitement la vigueur de leurs prestations live. Urgence adolescente, souvenirs de soirées, jeunesse qui aime vivre vite et fort, ou quête jouissive, autant d’hymnes crachés au temps mauvais dont le single « Get Ready », avec son clip déjanté, symbolise parfaitement l’ADN. Ce nouveau visage, sans ride et sans artifice, ressemble furieusement à une saignée extatique, à un super-shoot d’adrénaline qui déborde de plaisir par tous les pores pour ouvrir la voie à un univers rock en mutation, percutant. Non, « Trampoline Park » ne singe pas les plus grands, mais libère plutôt une force vive audacieuse avec une rage élastique de haut vol impeccablement maîtrisée.
Pouvez-vous nous parler de la naissance de votre duo ?
Salut ! On a formé le duo Cutting Corners en 2021, on entrait à l’université à Dijon. On a commencé avec la volonté de faire du live, du live et du live. C’était vraiment notre objectif à nous deux, et c’est cela qui nous a lié directement.
Le 11 avril marquera la sortie de votre premier album. Pouvez-vous nous parler du processus de création de cet album ?
L’essence de Cutting Corners est le live. Durant trois ans et un peu plus de 180 concerts on a pu développer nos compositions. Cet album Trampoline Park est (pour nous) un regroupement de nos 12 morceaux les plus efficaces et les plus intéressants. Nos compositions sont d’abord et avant tout pensées pour le live.
Votre musique est ancrée dans une sorte de punk rock garage ultra vitaminé, mais qu’est ce qui vous a amené à faire cette musique là ?
On a toujours aimé ces styles musicaux. Lorsqu’on va voir un concert d’autres artistes, on aime que ce soit énergique, puissant, rapide et distrayant; et le fait de faire du rock énergique rempli toutes ces catégories et critères. Le fait de n’être que deux dans le groupe nous permet aussi une certaine part d’improvisation non négligeable.
Quelles sont les artistes et groupes qui vous font vibrer même au-delà de votre style ?
On est particulièrement influencé par le rock des années 80 et 90, Rage Against the Machine, Red Hot Chili Peppers, Queens of the Stone Age, The Offspring… On s’inspire également de rock plus moderne comme Arctic Monkeys, Royal Blood, The Late Speakers… Sinon hors rock, il y a deux choses qu’on écoute pas mal en tournée c’est le Drum and Bass avec notamment l’artiste Kanine et également les musiques Mexicaines avec notre groupe préféré : Hechizeros Band (le 9ème titre de l’album « Mexico City » y fait référence)
Y a-t-il des thématiques qui vous ont particulièrement inspiré pour écrire cet album ?
Ce premier album Trampoline Park sert à poser la brique de l’aventure naissante qu’est Cutting Corners. Dans cet album, on parle de la vie d’un groupe de rock émergent avec l’envie de tourner, de prendre en popularité, de se développer… Le titre éponyme témoigne de notre envie d’être toujours en mouvement à faire des nouvelles choses, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouvelles villes et de nouveaux lieux… Les titres « No Patience » ou encore « I’M OK » et son Leitmotiv « Let’s Go Fast », témoignent de cette envie de développement sans limite.
Comment décririez-vous le chemin parcouru et l’expérience de votre duo depuis vos débuts ?
Pour l’instant Cutting Corners fut principalement caractérisé par le live. Le fait de sortir ce premier album va poser pour nous une étape marquante dans ce parcours. La sortie du premier album est une étape importante pour chaque groupe émergent. On a très très hâte d’avoir les retours sur cet album qui tout tient à cœur. Et on a également hâte de repartir sur les routes de France avec notamment une tournée d’une petite trentaine de festivals cet été aux quatre coins de l’hexagone.
Vous avez déjà une belle expérience de la scène avec une liste de dates hallucinante. Y a-t-il déjà une fanbase qui vous suit de date en date ?
C’est vrai qu’à force de donner beaucoup de concerts on commence à avoir de plus en plus de personnes qui nous suivent et ça nous fait chaud au cœur. Nous n’avons pas encore de fans qui viennent camper devant les salles de concerts où nous venons jouer mais c’est vrai que le public qui nous suit ne cesse de s’agrandir et cela nous fait très plaisir.
Quel a été votre concert le plus mémorable jusqu’à présent, et pourquoi ?
Sur le I’M OK Tour en 2024, on a donné quelques concerts au Royaume-Uni dont une date à Whitchurch, pas très loin de Manchester et c’était fou pour nous de réussir à exporter notre musique jusque là-bas. En débutant Cutting Corners en 2021, on aurait jamais pensé que moins de trois ans après on irait jouer nos morceaux devant le public anglais et c’était vraiment une superbe expérience.
Et de façon plus générale, comment vivez-vous vos concerts ?
On vit nos concerts. Comme énoncé dans le question, on ne joue pas un concert mais on vit un concert. On a toujours ce petit stress avant de monter mais cela disparaît automatiquement lorsqu’on entre sur scène. Chaque concert est différent et unique en fonction du lieu et des personnes présentes, mais c’est à chaque fois un plaisir et c’est pour cela qu’on continue et on compte bien continuer encore un petit moment.
L’univers visuel que vous avez construit avec Cutting Corners semble occuper une place importante. Comment c’est il construit ?
Depuis le début du projet, on a toujours souhaité tout faire à 100%. Pour l’anecdote, on a donné un concert en one shot en Belgique alors que le groupe n’existait à peine que depuis quelques mois, on est parti là-bas, on a donné notre concert et on est rentré dans la nuit, sans se poser de questions. Ce soir là, on ne s’est pas posé de questions à savoir, est-ce une bonne idée ou que va-t-il se passer si il y a une imprévu ou quelque chose comme ça ? On a toujours foncé tête baissée depuis le début et c’est comme ça que cela fonctionne. Donc lorsque la question de l’identité visuelle est arrivée sur la table, encore une fois, on ne s’est pas posé 10000 questions, on a choisi une couleur et on a poussé le projet au maximum. Lorsqu’on a décidé que le thème et la couleur du premier album seraient orange alors on a foncé tête baissée comme à notre habitude, on a repeint nos instruments en orange, on a produit des vinyles oranges, on a fabriqué des autocollants oranges jusqu’à ce que l’intégralité de nos affaires soient de cette couleur. Globalement, lorsqu’on fait quelque chose, on le fait jusqu’au bout, et là alors ensuite, on se pose la question de savoir si c’était une bonne idée au départ. (Parfois oui ça l’était, parfois non)
Que préparez-vous pour fêter la sortie de cet album ?
Pour la sortie de cet album Trampoline Park, on organise une grosse fête pour la Release Party à l’Atheneum de Dijon le 10 Avril prochain (la veille de la sortie officielle le 11 Avril 2025) Comme ça toutes les personnes qui souhaiteront avoir l’album en Vinyle ou en cd pourront venir le prendre à ce concert, puis à minuit, l’album sera disponible sur toutes les plateformes de streaming. On va également filmer l’intégralité de ce concert pour en faire une vidéo live qui sortira fin 2025.
Photo de couv. TSNFRT