Après son précédent disque où il s’ouvrait aux grands espaces américains, Arman Méliès, nous propose cette fois un voyage sonore plus onirique et hautement cinématographique, peuplé de spectres oniriques, mystérieux.
Même si il faut un petit temps d’adaptation pour déconstruire l’image sonore de ses derniers opus, ce vaste double album nommé « OBAKE », gardant cette harmonie si reconnaissable, est plus abstrait de prime abord avec de grandes plages instrumentales torturées et de magnifiques fulgurances vocales.
Au gré de nombreuses expérimentations électroniques, de collaborations toutes surprenantes et d’ambiance voluptueuse, un spleen majestueux nous envahit, ouvrant la voie royale d’un véritable terrain de jeu intimiste et pourtant grandiose.