Bien loin des petites salles de Glasgow de leurs débuts, Gillespie et ses compagnons nous offrent un festival de “Scream” ! Toujours la pêche…
Primal Scream considérés comme les descendants des Rolling Stone à leurs débuts notamment avec “‘Give Out But Don’t Give Up“ avant d’obtenir le tout premier lauréat Mercury Prize en 1991 avec leur album “Screamadelica“, où ils inventent le style rock-dance qui les porte au panthéon du Rock. (l’album fait parti des “1001 albums qu’il faut avoir écouté dans sa vie”). C’est dire l’importance que les britanniques ont acquis…
La rareté de leurs apparitions sur l’hexagone, augmente encore davantage l’attention d’un public de fans de la première heure venus spécialement pour eux, mais aussi une relève générationnelle attirée par la légende que le groupe incarne dans le monde du rock.
Boby Gillespie, leader charismatique du groupe et ancien batteur de The Jesus & Chain, nous apparaît sur scène dans un costume rose éclatant en parfait accord chromatique avec le ciel couchant nuageux
Briochin, à ses côtés, Andrew Innes, grand maître guitariste, qui l’accompagne depuis le 1er album (Sonic Flower Groove 1987). De l’autre coté de la scène nous trouvons la talentueuse et charmante Simone Marie Butler qui assure la partie basse formant avec le batteur Darren Mooney un parfait duo rythmique.
Primal Scream nous présentent un set sous forme d’apothéose, construit des tubes qui ont fait leurs succès. Movin ‘On Up, Jailbird, Can’t Go Back, Lucifer, Kawalski, Higher, Hippies, Swastika, Loaded, Country, et enfin Rocks.
Parfaitement maîtrisé de bout en bout. Pour rendre la communion encore plus mémorable Boby s’avance jusqu’ au premier rang pour tendre son micro au public surexcité de la grand scène remplie à craquer! Inutile de dire que les paroles sont reprises à tue tête entre cris de joie et applaudissements à tout rompre.
Depuis les trois dernières décennies, Primal Scream n’ont cessé de se réinventer en passant par la pop psychédélique au rock expérimental. Ils ont fait des disques avec le père fondateur de la musique funk George Clinton et la sulfureuse Kate Moss, ont joué avec Gary Mounfield des Stone Roses et Kevin Shields de My Bloody Valentine, ont collaboré avec les Chemical Brothers, et Bernard Sumner de New Order, ont tourné avec Depeche Mode ont survécu à la mort du guitariste co-fondateur Robert Young, et ont construit leur légende. Pendant tout ce temps, ils ont toujours sonné comme Primal Scream .
Pas de doute il est l’un des groupes de rock les plus créatifs et les plus ambitieux du rock et ce soir c’était du grand art « Rock ».
Primal Scream Festival ArtRock 2019
StefArzak
Primal Scream sera de nouveau en concert en France (en Bretagne) le 21 juillet prochain dans le cadre du festival Les Vieilles Charrues