« Voodoo Queen » est le nom du dernier album de One Rusty Band, qui sortira le 20 septembre. Envoûtant à l’image de la reine du vaudou, le duo utilise ses instruments comme des pouvoirs magiques pour nous hypnotiser. Impossible de résister à leur univers rock/blues atypique !
Pour cette occasion ils nous offrent un nouveau clip Boogie Woogie et une interview !
Rusty Greg et Léa Jumping vous formez un duo à l’esthétique singulier par votre musique oscillant entre le blues des années 50s et rock’n roll 70s. Vos instruments (harmonica, cigare box) alliés à votre jeu de scène (claquette, danse) rendent votre univers atypique. Qu’est-ce qui pour vous est votre identité première?
Notre identité première est peut être dans la rue, là où on a commencé le projet, et là ou on a mélangé le monde du blues rock et du cirque. A ce moment on ne se posait pas trop la question si c’était un spectacle ou un concert. La rue c’est un bel endroit pour tester et trouver son identité car tu es confronté à un public qui ne t’attend pas et si tu veux retenir l’attention des gens tu es obligé de donner plus que simplement de la musique, mais donner aussi du visuel, faire un vrai spectacle. Maintenant qu’on fait beaucoup de festivals de musique et salles de concerts on a gardé la même formule et le même esprit : c’est un peu comme si on apportait la rue sur scène.
Vous sortez votre 2ème album « One Rusty Band », en septembre. Quel est le moment que vous avez préféré dans sa conception ?
C’est dur de choisir car la création d’un album c’est toute une aventure !
Greg : c’est le moment de recherche en studio pour trouver le bon son, ou placer les micros, comment enregistrer, tester… Essayer de choper le son que j’avais a dans la tête. L’excitation d’immortaliser les chansons avec lesquelles on avait tourné tout l’été (on a enregistré en automne et on joue toujours en live les chansons avant de les mettre sur un album). Léa : Toute l’aventure a été super c’est la première fois que je voyais la création d’un album de A à Z (le premier étant plus une démo que Greg avait enregistré tout seul et sur lequel on avait rajouté des claquettes après coup sur 3 morceaux). Mais je pense que mon moment préféré c’est le mastering qu’on a eu la chance de pouvoir faire à Globe Audio avec Alexis Bardinet, c’est là où tu entends le résultat final du travail que tu as fournis pendant 8 mois. C’est un peu l’accouchement de l’album !
Comment progressez-vous ensemble dans votre création ? Qui se charge de l’écrire des textes?
Cela dépend, généralement on jam ensemble et des morceaux émergent. Il nous arrive aussi d’arriver avec des bases de morceaux et de les construire ensemble en impro, d’autre fois Greg vient avec une structure déjà toute faite. Pour les paroles on les écrit à deux ou chacun de son coté… Il n’y a pas de recette magique chaque morceau a son histoire.
Dans votre nouveau clip « Boogie Woogie », on peut vous voir, ainsi que d’autres paires de pieds, danser un boogie endiablé, sur des toits, dans la rue et des jardins, même dans des WC. D’où est venue cette idée?
On avait envie de faire apparaître plein d’amis dans le clip mais c’est toujours assez délicat de filmer des visages… donc on a réfléchit et on s’est dit qu’on allait filmer les pieds de chacun dans une ambiance qui les représente, comme ça on voit que la musique et la danse s’invite partout et pas que sur les dance floor !
Quelle est l’histoire de ce titre?
Boogie Woogie c’est une chanson qu’on a composée hyper vite en jammant un jour pendant une répète. Greg a trouvé ce riff simple et super entraînant et Léa s’est empressée de relever ça avec une chouette rythmique aux claquettes. On voulait une chanson qui groove qui fasse danser du coup on a mis des paroles qui parlent de faire la fête, de profiter et du fait de brûler la mèche par les deux bouts !
On a l’impression que vous êtes douze sur scène, c’est assez impressionnant ! Où trouvez-vous cette énergie ?
Dans la musique et dans le public… et dans les grosses grasses matinées qu’on s’octroie les jours de pause !! Plus sérieusement on adore ce que l’on fait, on donne tout sur scène mais les gens nous le rendent bien et c’est grâce à ça qu’on arrive concert après concert à garder l’énergie ! (et Léa fait beaucoup de yoga !)
Que se passe-t-il ensuite dans le monde de One Rusty Band ?
D’ici la fin de l’année on a une tournée en Italie du 13 au 29 septembre pour la sortie de l’album puis après on joue en Suisse et le 12 en Belgique (toutes les dates sont sur notre site, onerustyband.com). Après on compte bien se reposer un peu car on a plein d’idées de nouvelles compo en tête !!!!! Et on est aussi sur le mixage d’un live qu’on aimerait sortir avant la fin de l’année. Rock’n roux Tap’n roll et merci !!!!!
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Stef’Arzak