“L’économie c’est un truc qui sent l’ail
Un truc qui nous rabaisse, un truc qui nous salit
Non on est plus grand qu’ça papy, on a des ailes“
C’était la renversante épitaphe du titre marquant des vilars qui à la barbe du capitaine avait fait fort impression dans les lignes averties des amoureux des belles incisives sonic littérales et frontales aux sonorités électriques. Le combo revient avec un nouvel album “Programme de prévention des regrets” dont la savoureuse Punchline qui ravage les cœurs granuleux, tel un hurricane bouillonnant. 10 titres qui dépolissent les sentiments et vous débouchent les artères en irriguant vos ventricules froids.
Phrasé unique, malin et bouleversant. Un atout majeur (dressé vers le ciel) aux adrénalines musicales viscérales, choc anaphylactique qui jongle avec les mots comme autant de facettes sensibles qui transperce nos carapaces de Tortues luths et bouscule les certitudes des plus railleurs psychorigides.
Déjà avec le premier opus intitulé “Le Bel Avenir (dédicaces)”, le duo nous avait séduit. Aujourd’hui ils mélangent toujours aussi savamment chanson française poétique digne d’un Boris Vian, d’un Léo Ferré ou d’un Loïc Lantoine et le spoken word brut qu’un rap à la Marc Nammour, Oxmo Puccino, Odezenne, ne pourrait qu’envier. Armé d’un sens du rythme saisissant et d’instruments analogiques, le duo trace un parcours singulier qui se moque bien des codes, privilégiant la rencontre et l’inattendu. Un deuxième album sous forme de confirmation, percutant et viscéral.
Écoute : https://lnk.to/Les_Vilars_Programme_De_Prevention_Des_Regrets