JEHAN, NOUVEAU CLIP “DES CHIENS QUI PASSENT”

Pour souffler la première bougie de son album « Vivement maintenant », Jéhan revient avec un single clippé, « des chiens qui passent », qui mêle avec justesse et élégance une sensualité et une forme de romantisme aux lignes épurées. Une ballade, à la voix lancinante, prise entre les notes d’un piano précieux, et les nappes d’une guitare délicate.
Dans un noir et blanc, sobre, sans artifice, comme hors du temps, une jeune femme nage dans un mouvement de perpétuel va-et-vient, telle une sirène qui, de par ses regards forts et fragiles, nous éblouit. Une incarnation fantasmée du désir, que l’on voudrait garder intact, intense, pour toujours, malgré le temps, qui court, qui coule entre nos mains.

“Il y a le temps qui passe, Et celui qui nous retient, Celui qu’on suit à la trace, Le temps qui va qui revient”
Ce texte de Jéhan en dit long, alliant les caractères poétiques et mélancoliques que nous lui connaissons, a une belle digression mélodique sur ces instants qui coulent entre nos doigts. Loin d’être une facilité de versification, ce nouveau single lie le souffle à l’ultime dans une nécessité d’éloquence. Les métaphores sont là pour porter la mélodie qui dessine un espace-temps en mouvement, surnageant entre hier et aujourd’hui. L’immersion est vive et le rythme lancinant est celui de la beauté d’un regret.

Le troisième single de l’album de Jehan (“Vivement maintenant” sorti en novembre 2020) est un bond, une célébration ondulant fait de la même substance que cette vague qui nous ramène au rivage, une lovesong au souffle originel apaisant. La chaleur viscérale qui s’en dégage nous berce. Cette chanson au tempo flottant est un liquide sémantique où le dévouement au temps n’est qu’apparence.

Dans le clip, la jeune femme immergée, semble nous observer, elle retient sont souffle de vie et expire le désir de le revivre, l’être à nouveau, désirée, ou disparaît sous un océan d’effacement. Le chant de jéhan est le mimétisme d’une saveur frissonnante, inspirant l’extase et préfigurant du plongeon romantique dans un afflux de sensualité. Sa chemise à demi défaite, laissant deviner le statue d’une féminité ébauchée, elle dit la jouissance infinie d’un apprentissage, la prophétie d’un amour nouveau, appelé de ses vœux.

“Des chiens qui passent” est une chanson où, dans un indicible plaisir toujours renouvelé, les sens se rejoignent pour porter la tonalité des émotions en ébullition. Là où cette ballade piano-voix singulière se mélange en profondeur, l’intime sentimentalité du chanteur s’impose à nous, tel le prolongement d’une grande tendresse toujours proférée.

“Des chiens qui passent” extrait de l’album “Vivement Maintenant” – Hasta Luego recordings – Lust4Live – La Jument du Jeudi –

“Il y a le temps qui passe
Et celui qui nous retient
Celui qu’on suit à la trace
Le temps qui va qui revient
Quand on se tient là debout
Comme sont tous ceux qui attendent
On ne sait rien on veut tout
Même quand on sait, on demande
Il y a toutes celles qui passent
Et puis celle qui nous retient
Pour ce qui reste à venir
Celle qui sait tout, qui sait bien
Celle qui sait nous prendre à temps
Et nous prendre comme on vient
Celle qui fait qu’à chaque instant
On n’a presque plus peur de rien

Il y a des chiens qui passent
Qui nous parlent dans les mains
Et aussi tous ceux qu’on lâche
Quand on ne sait plus très bien
Des chiens qui sont toujours là
Quand on manque de confiance
Quand on se confie tout bas
Quand plus rien n’a d’importance
Il y a des trains qui courent
Pour Lisbonne, pour Napoli
Qui inventent des images
Le même film à l’infini
Aussi des chevaux qui courent
À Kempton, à New-York
Et des décomptes à rebours
Pourvu que les paris rapportent

Il y a des nuits bleu-lune
Que des matins suivent de près
Quand on sait qu’il n’y en a qu’une
Sous le ciel rouge violet
Quand on ouvre à peine les yeux
Encore en vie il paraît
Quand on ouvre à peine les yeux
Encore en vie, il paraît.”

Line up : Jéhan : voix – Pascal Karels : guitares électriques – Jibé Polidoro : claviers

Suivre Jéhan : www.jehanofficiel.com /
Écouter Jéhan : https://jehan-music.bandcamp.com/album/vivement-maintenant

Stef’Arzak