Sam Sprent, Guillaume Cibard, Hugo Allard et Théo Radière, quatre anciens membres des Von Pariahs ont décidé d’explorer à nouveau les pistes ensemble en formant Swirls. Début octobre 2024, le combo nous dévoilait un premier album de dix titres, « Top of the Line ». Ce dernier nous prodigue la bonne grosse claque d’automne qui nous manquait. Une fougue rock brute et instinctive aux sonorités nineties, qui nous donnent une furieuse envie de bamboche et d’en savoir plus sur cette joyeuse bande.
Après l’aventure Von Pariahs, quelle était la motivation première pour revenir (presque comme avant) sous un nouveau nom de Swirls ?
On voulait continuer à se voir et à jouer ensemble, sans objectifs ou ambitions, juste se faire plaisir entre potes. On trouvait la musique un peu fade alors très vite on a tous changé d’instruments (sauf moi, Sam au chant) et c’est devenu fun et excitant. On a composé 10 chansons en un rien de temps et c’est là qu’on s’est dit « faisons un album ».
Votre 1er album « Top of the line » est sorti il y a quelques semaines. Aussi dingue qu’entêtant, le mood a le goût de la sueur et l’allure d’un joyeux bordel fraternel. Vous aviez quoi exactement comme attente en réalisant ce nouveau disque ?
Comme je disais c’était sans buts précis, juste on ne se posait pas de questions, on jouait, les riffs sortaient, les mots me venaient, et l’album s’est construit tout seul. Pas de chichis, pas de prises de tête, tout simplement la musique brute qu’on voulait faire à ce moment-là.
Même si vous êtes un nouveau groupe, vous avez malgré tout une belle expérience derrière vous. Après autant d’années à faire de la musique et des concerts ensemble, avez-vous toujours les mêmes envies qu’au début, humainement et artistiquement ?
Je crois qu’on a toujours eu envie de bien faire les choses, j’ai juste l’impression que maintenant on tourne moins autour du pot. Je crois qu’on a toujours eu envie de se dépasser aussi, exprimer la meilleure version de nous-mêmes. Avec Swirls il y a le côté challenge qui s’est ajouté à l’équation.
Vous sortez cet album chez Howlin Banana Records et À Tant Rêver du Roi. Deux labels plutôt bien installés dans le paysage rock indé français. Pour vous avoir le soutien de structures comme celles-là, est-ce que c’est toujours aussi important en 2024 ?
C’est hyper important. N’importe quel soutien de structure pour un groupe qui démarre est bon à prendre. On a la chance d’avoir non un mais deux labels de qualité, qui ont été présents tout au long du processus et qui nous ont laissé la liberté de faire ce qu’on avait envie. Je citerai Musazik aussi, qui est une petite structure indé aussi, et qui nous accompagne depuis le début en management et en booking. Ce sont des personnes importantes autour du projet, qui nous permettent de concrétiser nos envies !
Juste avant ou pendant la période de gestation de l’album, avez vous été influencés ou marqués par des nouveaux groupes de rock ?
Je pense qu’il y a des groupes comme Eddy Current Suppression Ring, Parquet Courts et Art Brut qu’on écoute tous depuis très longtemps. Plus récemment un groupe qui a mis tout le monde d’accord c’est Drunk Mums.
Si je ne me trompe pas, comme avec votre précédent combo, vous êtes un groupe de scène. Ça représente quoi exactement pour vous le live ?
C’est le meilleur endroit ! Pour moi ça représente tout, c’est là que la musique prend son sens. En général on joue tout plus fort et plus vite, on fait la fête et on rencontre pleins de gens, c’est pas mal ?
En parlant de live, où est-ce que vous rêveriez de faire un concert ?
J’irai bien en Angleterre dans un pub bien crade ou en Australie sur une plage.
Ils seront en concert le 25 novembre au Supersonic de Paris et le 6 Décembre au Bars en Trans de Rennes…
Photo de couv. ©greggbrehin