Le quatuor francilien Kill The Princess, sortira un premier album “Bitter Smile” le 17 mai et je vous assure qu’il promet de bien secouer vos écoutilles. Guitares saturées et un son brut travaillé au corps, voilà un Girl power band 200% rock et 100% énergique, déterminé à défendre les 10 titres de cet opus, dans le respect de leurs convictions et une envie folle de tordre le cou aux idées reçues. Avec une esthétique riche de sens et des influences multiples voilà qui devrait réussir a vous bousculer et vous faire remuer aussi bien sur le fond que dans la forme.
Quelle est l’origine de Kill The Princess ?
Le groupe a été monté par Nell en 2019, initialement pour proposer un show hommage aux pop et rock star féminines (reprises). Le but était vraiment de mettre les femmes et leur travail en avant. En parallèle, il s’agissait aussi de créer un groupe de live 100% féminin qui enverrait du bois et prouverait que les femmes ont leur place dans le milieu du rock et du metal, casser les préjugés. Puis l’an dernier on a commencé à bosser sur nos propres compositions.
Comment définiriez-vous votre univers musical ?
C’est du rock alternatif, c’est-à- dire qu’on peut puiser nos influences autant dans la pop que dans le métal ou le punk.
Votre premier album « Bitter Smile » sortira le 17 mai, une étape importante pour vous. Quel est l’axe que vous vous êtes fixé pour le réaliser ?
On voulait proposer quelque chose de plus personnel, quelque chose qui viendrait de nous, quelque chose qui ait du sens. C’était un vrai défi pour nous… passer de la reprise à la composition mais on a ressenti le besoin de le faire et on avait de l’énergie à revendre !
Une fois la décision prise, on s’y est mis à 200%. On tenait à faire ça de manière sérieuse, s’entourer de professionnels. On voulait que Bitter Smile ait un impact, même à petite échelle et pour ça, il faut s’en donner les moyens !
Comment et avec qui avez-vous travaillé ?
Les chansons ont été écrites par Nell et composées en groupe. Beaucoup de choses ont été faites à distance ou sur des grosses journées de répèt, Eva habitant à Caen. On se voyait aussi en duo pour bosser plus spécifiquement certains points. Et on a passé beaucoup… beaucoup! de temps sur messenger ou sur discord lol
Niveau collaboration, il était important pour nous de travailler avec des femmes autant que possible. Nous avons donc fait appel à des artistes de talent comme Cerise la castagne (artwork de l’album), Gabbie Burns (photos promo), Scapula (design t-shirt), et Elise Thénard (clips). Pour le mixage et mastering, on voulait continuer avec cette volonté de mettre en avant le travail des femmes mais force a été de constater qu’il y en a très peu dans le milieu du studio… Nous sommes quand même ravies d’avoir travaillé avec Alexandre Mazarguil de UFO Studio pour le mixage et Nicolas Marsal de O Studio pour le mastering.
Une grande pensée également pour Eloa Mionzé et Yann Landry qui nous permettent d’être sur Lust4Live aujourd’hui !
Vous êtes quatre dans Kill The Princess même si vous avez une vraie synergie de groupe, avec des envies et des goûts différents. Le choix des 10 titres qui figure sur l’album ont-il été difficiles à sélectionner ?
Quand on lit ce genre de question, on peut avoir l’impression qu’en tant que musicien, on est hyper productifs et qu’on a le loisir de choisir parmi la pelle de tubes qu’on écrit… En toute honnêteté, on avait 9 titres et on a galéré à écrire le dernier ! lol
Ce n’est pas tant le choix des titres qui a été difficile mais plutôt la direction artistique. Être certaines que tout est cohérent, qu’on envoie le message qui nous correspond. On ne voulait pas se contenter de balancer des notes sur des rythmes mais construire des titres qui nous touchent et nous parlent. La difficulté c’était d’offrir un bel album dont on serait fières. Je pense que, de ce côté-là, on s’en sort plutôt pas mal finalement !
Quelles sont vos sources d’inspirations pour écrire vos chansons ?
Nos vies à 100 à l’heure comme pour Running After Time, nos expériences personnelles, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. On parle aussi beaucoup de sujets qui nous tiennent à cœur comme la place des artistes dans la société ou d’autres qui nous révoltent comme l’inégalité des sexes, les violences faites aux femmes…
Côté musical, on ne niera pas que Paramore, Nothing But Thieves, Incubus ou encore Muse, sont parmi nos plus grosses influences.
Dans vos morceaux, comme sur scène, vous dégagez une énergie explosive. Où puisez-vous votre force vive ?
Dans la passion pour la musique amplifiée et le rock en général, dans le bonheur qu’est de partager son art avec le public. Cette énergie provient aussi, également et simplement, d’être ensemble toutes les 4, ça nous pousse vers le haut. On a aussi cette rage de montrer que les femmes ont toutes leur place sur scène.
« Bitter Smile » sera disponible le 17 Mai. Comment vivez vous cette attente ?
C’est à la fois long et à la fois on ne voit pas les jours passer. C’est une période intense ! On a hâte de vous faire découvrir l’album et tout le travail sur lequel on bosse sans relâche depuis des mois.
Quels sont vos prochains projets ?
La conquête du monde en partenariat avec nos amis les chats… lol
Plus sérieusement, des concerts… beaucoup de concerts… et plus de concerts encore… on en veut plus ! Y’a pas à dire, on est faites pour être sur scène !
Après, on se laisse porter par nos envies et les rencontres qu’on fait… On pourrait tout aussi bien se retrouver à réaliser une BD Kill The Princess, sortir un deuxième album ou organiser une levée de fond pour la recherche contre le cancer du sein… Si vous voulez le savoir, il faut nous suivre sur les réseaux 😉
Crédit photo : Gabbie Burns