Hellfest report – Jour 3

Day 3 – SAMEDI 17 JUIN 2023

 La montre qui sonne et qu’on repousse pour tenter de s’extraire du lit après une nuit peu réparatrice. Y’a des afters dans des camions pas loin et comme le mien n’est pas isolé façon BBC, on participe sans le vouloir à l’ambiance. Bon on n’est pas là pour se plaindre ! C’est la fête ! Alors tais ta goule et retour devant les scènes !

Arrivée sur le site – l’éternelle fouille de sacs  – passage devant le bip bib d’accès et on traverse dare dare le VIP non sans regarder rapido les restrictions photos annoncées. Iron Maiden n’aura pas la chance de voir mes photos – moi qui me casse le luc à les prendre et à les travailler ! Bon les autres photographes accrédités n’étant pas manchots, ça me rassure ! 😉

La Mainstage 2 sera le lieu du  1er concert des 21 (vus et photographiés) de la journée.

Fever 333 (USA) dans la mouvance du Hardcore de haut vol et bel engagement scénique avec glissades qui entachent pas mal le dress code du chanteur tatoué Jason Aalon Butler. April Kae dans des poses entre ses jeux de basses est la féminine de ce quatuor californien.

FEVER 333 (USA) Rapcore – Mainstage 2

#womenonstage ok mais aussi #outstage : au hasard de nos pérégrinations, on aperçoit de ci de là des jeunes femmes posant pour les photographes.

C’est un tout autre univers qui s’offre à nous avec le trio norvégien KALANDRA sur Temple, scène qui accueille principalement des groupes au son métal puissant et organique. Ici la voix cristalline de Katrine Ødegård Stenbekk est envoutante virant à une transe douce. Le set est un mélange de folk /pop/rock avec des petites variations légèrement métal puisant ses sources dans le folklore norvégien. C’est une musique captivante et ensorcelante. Si le sondier en charge des fumigènes avait le bon goût d’arrêter de parkinsonner sa pédale à fumées ça serait un peu plus aisé pour prendre des tofs ! Ok cela en ajoute à cet univers mais il est bien ardu de capter des photos comme on le souhaite. Arrête la vapote à gros hit Gars 😉!

Figure de proue du Deathcore, TEN56, ce jeune groupe post-covid s’illustre depuis sa création dans pas mal de salle et festivals dont le Hellfest qui l’accueille cette année. Voix gutturale, batterie puissante entre lesquelles s’imbriquent les guitares ! C’est du costaud – organique et bien ficelé !

Et c’est là – mais je m’en apercevrai plus tard (cette nuit) que ma carte mémoire décide alors qu’elle est très récente de me faire faux bond ! Bilan : un concert – celui de TEN56 – que j’attendais avec impatience mais qui ne sera pas fructueux en photos, la plupart étant découpées ou inutilisables  ! grrrr re grrrsSSS

Dommage que les photos restantes n’illustrent que peu cette énergie à voir en live !  Fucking memory card !

Stu Folsom (chanteur) embarque sa bande de fous furieux dans un univers Western Spaghettis – les musiciens vêtus ad-hoc ciselant leur musique façon colts fumants. Un trash metal ultra puissant (Deatwestern)  – des guitares au son lourd – le chanteur éructant ses propos sous les couvert d’une batterie au rythme plus speed que ça tu meurs ! ça décoiffe ; les gars conservent bien leur chapeaux de cowboys mais le public en perd ses étriers et les bouchons d’oreilles tombent en syncope ! La warzone est touchée au cœur par SPIRITWORLD ! Pan pan !

 

Le leader chanteur de CROWBAR a tout de Sam Le Pirate de l’univers Looney tunes et de Bugs Bunny. Du sludge avec des guitares au son lourd et un tempo assez lent qui caractérise ce groupe caractéristique de la scène Nola (Metal de la Nouvelle Orléans).

SVALBARD (UK) – Scène Temple – Post Rock. #morexomenonstage avec Serena Cherry qui ne se ménage pas sur scène à l”image de tous les membres du groupe. Un post rock hardcore marqué par des mélodies un peu trans et des voix gutturales, bien pesantes.

SVALVARD (UK) Post Rock / Hardcore – Temple

Tonalité bien différente ensuite sur la Mainstage 2 avec les Polonais de RIVERSIDE et leur rock progressif bien sympa. De belles mélodies, un clavier au son parfois old school bien appréciable, des guitares bien trainantes et une voix bien nette font de ce concert un bel évènement. C’est propre, limpide et le public est bien de la partie ! Chouette moment !

Un concert qu’il ne fallait pas omettre de cocher dans sa playlist. Le retour après 12 ans d’absence du talentueux Porcupine Tree et son subtile Rock Progressif. Ça c’est fait et ça va rester dans le marbre.

PORCUPINE TREE (UK) Rock porgressif – Mainstage 2

LOATHE (UK) Metal Progressif – Altar

Changement complet d’atmosphère après ce concert de Powerwolf, celui des allemands de FAUN ! Utilisant des instruments traditionnels ( la vielle à roue / le bouzouki / cornemuses et tutti quanti), en chantant dans la langue de Goethe. Des envolées lyriques, des compositions résolument folk mais virant sur l’orchestration. Un univers musical qui fait penser à Heilung dans cette lignée du pagan folk. Le sondier en charge des fumigènes n’a pas arrêter de vapoter à fond sur scène et c’est in the fog que ce set se déroule – merci pour les photos gars !

ce ne sont pas les BLACK FLAG crées en 1976 et toujours actifs qui vont assagir l’ambiance. Guitares saturées, rythmes de malade et chanteur s’égosillant font de set survitaminé, un déclencheur de bordel dans la foule ! Et ça envoie du bois !

Notre arrivée à l’entrée de Temple nous prouve que le concert à suivre a fait le buzz ! Le groupe mongol THE HU (Hu = Humain en mongol) a attiré une foule invraisemblable et le chapiteau peine bien à faire renter tout son monde. Idem pour le parvis où les écrans géants retransmettent le concert. C’est foule de chez full ! Et bien tout ce petit monde et nous mêmes avons fait le bon choix car ce concert est terrible. Le groupe qui a été nommé Artiste pour la paix par l’UNESCO – non moins. Des compos qui promeuvent la culture mongole avec entre autre l’utilisation du Morin khuur (instrument traditionnel).

Très très gros set de CARPENTER BRUT pour ce trio guitare synthé batterie emmené par son leader Frank Huepso  Les festivaliers sont massivement installés (enfin installés c’est vite dit car ça danse à tout va) devant la Mainstage 1 pour ce show visuel et du gros son électro tinté de rythme punk avec des riffs bien métalleux ! La plaine des Mainstage devenue dancefloor en cette soirée du samedi ! Pas sûr que les métalleux purs et durs aient été aussi captés par le show mais — y’a pas de mais !

C’est sur ces impressions dance floor, éclairages nucléaires et ambiance bien sympa que nous quittons le site avec comme chaque soir les cyclistes entrecroisant les marcheurs. Un rapide coup d’oeil à la météo nous fait craindre de devoir nous vêtir demain de ce sexi poncho de pluie…

@voir au réveil ?

Pourvu que le sommeil nous gagne rapido…

Tous les albums photos du Hellfest sont ici Bruno Bamdé Photographies Flickr