Aujourd’hui peut-être un coup de blues ; oui mais ce sera joliment et avec un artiste nommé Jean-Baptiste Degermann. Il nous livre un premier extrait de son album éponyme « Les idées mortes ».
Souvenirs et nouveau départ, allez en gare…
Chant : Jean-Baptiste Degermann Guitare, claviers : Louis Gaston Guitare solo : Steve Elmy Basse : Quentin Durand Batterie : Thibault Lecocq
Storyboard
Comédien passé pour le Cours Florent, ancien col blanc repenti, grand doux d’un mètre quatre-vingt-quinze élevé sur le bitume parisien, Degermann a des chansons qui lui trottent dans la tête et le cœur.
Des chansons à l’esprit cinématographique, puisées dans la mélancolie et la frénésie de la vie urbaine et des étés trop courts, où l’amour et la solitude tissent des destins fragiles.
Musicalement, il prend racine dans le son des grands totems américains de la folk et du rock, de Wilco à Eels, en passant par Father John Misty ou Girls pour les plus récents. Il y greffe la fragilité et l’élégance d’une sensibilité bien française.
Tendre lumière
Un soleil mélancolique s’installe élégamment, pour nous conter les espoirs et fantasmes que nourris le temps d’une histoire d’amour.
Juste un été, ou simplement quand nous nous aimons, le temps d’une chanson.
Les sons du Rhodes et du Wurlitzer, comme dans un duel Ron Wood et Cliff Richard, se répondent pour fusionner. Chaleur et groove assurés.
Un solo achève d’ancrer ce titre dans la grande tradition des lignes mélodiques des années 70. La voix de Jean-Baptiste Degermann est proche de celle de Romain Didier, une délicate nonchalance qui sait vous emporter dans son histoire.
Artisan
Le clip, co-réalisé par le chanteur et tourné avec la danseuse contemporaine Eva Assayas, creuse la veine cinématographique de l’EP et se pense comme un petit court-métrage.
Le montage alterne, avec parfois un léger décalage humoristique, entre un musicien et une danseuse, l’un dans le confort de son salon, l’autre sur une grande scène vide.
Chacun est plongé dans sa pratique, mais aussi dans ses pensées et ses souvenirs. Le lien mystérieux qui se tisse entre les deux ne se résout qu’à la fin, sur un quai de gare baigné d’une douce lumière de fin d’été.
Voici donc le premier extrait d’un prochain Ep « Les idées mortes » de Jean-Baptiste Degermann, dont nous reparlerons bien évidement en juin prochain.
Une succession de titres tous construits comme des scènes cinématographiques. Ce cinéma qui transforme le quotidien en magie charmante. Balade en tableaux …bitume et bords de Seine…
Il faudra patienter …un peu…
Contact et musique
https://www.facebook.com/jbdegermann
Guillaume d’Arsène