Arman Méliès continue de nous abreuver de découvertes franchement excitantes. Il est cette fois de retour non pas avec un, ni deux, mais trois disques : « Roden Crater », « Basquiat’s Black Kingdom » et « Laurel Canyon ». Les deux premiers instrumentaux à paraître cette année et le troisième chanté, attendu pour début 2021.
Premier de ces trois recueils, « Roden Crater » s’ancre définitivement plus dans la french touch selon Air ou Sébastien Tellier que dans la chanson française. C’est en découvrant le projet fou de l’artiste contemporain américain James Turrell, qui a racheté un volcan d’Arizona et installé dans son cratère une œuvre monumentale, que naît l’idée de l’album. Bien que « Dans la mêlée » laisse entendre des voix hantées sur un orgue solennel, les huit autres plages avancent telles des dérives contemplatives, associations de synthés analogiques et de programmation sur ordinateur.
Ce qui frappe d’abord chez « Roden Crater » c’est cette puissance dégagée, Electronica, ambient, néo-classicisme, qui frappe fort votre cortex cérébral conduisant à la fabrication d’une pensée imaginaire halluciné ! Celui-ci livre une prestation haute en image mental, sentimental, distillant autant de tableaux incroyablement mélancoliques, mélodiques atmosphériques qui évoquent John Carpenter, ou le M83 des débuts.
Avec un opus quasi exclusivement instrumental il surprend et développe encore son oeuvre pour mieux nous apprendre a rêver finalement…
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Écouter « RODEN CRATER » : https://lnk.to/RodenCrater
Stef’Arzak