[Interview] Axel Zimmerman – « Exister »

S’il excellait au sein de son précédent groupe, BlackRain, où il officiait comme guitariste, nous retrouvons Axel Zimmermane, chanteur et compositeur, dans son projet en son nom. Sans aucun doute, son amour indéfectible de cette musique groovy qui séduit vos oreilles et des mots qui claquent le poussent à continuer à créer de façon plus introspective. Avec « Exister », son 1er album qui vient de sortir sur le label Single Bel,  Axel, démontre son talent à faire vivre une rythmique pop funky poétique, ambitieuse et sincère. L’album, plein de surprises, a un pied dans le passé, sur lequel il jette un regard à la fois intransigeant et mélancolique, et l’autre dans l’avenir, vers lequel il regarde plein de détermination, mais aussi de confiance pour continuer de créer, d’exister…  

 

 

Après l’aventure BlackRain, ton précédent groupe qui baignait dans un univers glam metal. Qu’est-ce qui t’a mené à te lancer dans ton projet solo plutôt pop ?
J’ai cette idée d’album perso depuis une quinzaine d’années. Mes premières maquettes étaient catastrophique, j’ai mis du temps avant de créer quelque chose qui me plaisait,  il a fallu du temps pour assumer cette part de moi-même, ma voix et ma voie …

 

Qui sont les artistes qui t’ont donné envie de partir vers cette chanson pop à la française ? 
Étonnamment ce n’est pas la pop française qui m’a donné envie d’en faire mais la pop/rock internationale, Lenny Kravitz, Katy Perry premier album. 

J’avais besoin de raconter mes histoires dans ma langue natale pour toucher les gens que je croise dans ma vie, donc le français s’est imposé naturellement. 

En parallèle de cela j’ai grandi avec Francis Cabrel, Renaud, Obispo, Johnny, Aznavour,…

 

Tu viens de sortir ton 1er album « Exister » forcément une étape importante pour toi, mais qu’est-ce que ça représente exactement ?
Cela représente énormément sur le plan personnel car j’ai enfin eu le courage de quitter BlackRain pour me consacrer à ma musique. J’ai enfin trouvé la façon de m’exprimer , ma façon d’exister. 

 

Pour ce disque, tu as travaillé avec Olivier Hudry. Comment est née cette collaboration ?
Grâce au Label, Olivier est le principal ingé son au studio,  on s’est bien entendu,  il m’a apporté énormément de choses sur le plan Mao.


« Exister » est sûrement la pièce maîtresse de ton disque qui lui donne justement son nom. Quels souvenirs gardes-tu du moment où tu as écrit et composé cette chanson ?
Je me rappelle très bien du moment,  c’était à Dijon, en 2018, je ne me sentais pas du tout à ma place, loin des montagnes, je ne gagnais pas encore correctement ma vie, et puis mon âge, plus de 30 ans, me donnait l’impression d’un retard qu’il fallait urgemment rattraper. 

 

Peux-tu nous parler aussi du clip qui l’accompagne ? 
Ce clip c’est le vide, la dualité,  la solitude,  mais aussi le renouveau et l’espoir.  Tout cela symbolisé par, respectivement,  le parking souterrain, le combat contre mon double, la chaise, et la jeune fille qui danse.

La chaise vide c’est aussi l’allégorie de notre passage sur terre,  puisque j’arrive d’un côté de l’écran,  je raconte mon histoire en occupant cette place puis je m’en vais de l’autre côté. Il y a aussi la notion d’éphémère, de transmission et d’innocence incarné par cette jeune fille.

 

Tu es soutenu par le label Single Bel. Qu’est ce que cela t’apporte ?
Il m’apporte que tout cela soit possible par un soutien moral technique et financier.