Depuis vos débuts, vous avez pas mal bourlingué, comment décririez-vous votre parcours ?
On adore ça de bouger ! Notre premier disque nous a fait tourner un peu dans notre région, le second « harness » dans toute la France et avec ce nouvel opus on bouge même dans d’autres pays donc on espère que le 4ème disque nous emmène sur une autre planète.
– Qu’est-ce qui vous fait le plus vibrer lorsque vous faites de la musique ensemble ?
Il y a pleins de moments qui nous font vibrer ! Composer des nouveaux morceaux, puis les enregistrer, c’est toujours un moment fou. Mais alors faire des lives et quand le public réagit à nos chansons et chantent je pense c’est vraiment le meilleur moment. En fait le fait de faire vibrer les gens avec des chansons qui nous ont fait vibrer nous en les composant c’est le meilleur sentiment.
– Votre dernier album, Plastic Bags / Packing Tape, qui vient de sortir, vous délaissez la pop pour un son plus rageur, plus punk et plus frontal : Qu’est-ce qui a influencé cette évolution de style ?
C’est venu assez naturellement ! On écoute du punk depuis longtemps mais on l’avait jamais trop placé dans la musique de TV, on a toujours envie d’explorer des nouvelles sonorités et cette fois ci on a voulu faire sonner les fuzzs.
-Vous êtes, paraît-il, qualifiés de « meilleur groupe américain de France ». Comment vivez-vous cette étiquette ?
It makes us really really happy.
En tout cas c’est sûr qu’on s’est beaucoup inspiré de la scène américaine, surtout dans la manière de faire les choses, mais après y’ a pas que les US, on adore pleins de groupes anglais, australien, français, espagnols etc… Y’a pas de pays ni de frontières dans la musique !
-Vous êtes épaulé par Howlin Banana, Le Cèpe Records et Mad Girls Love Songs. Quelle est l’importance pour vous d’avoir de telles structures en soutien ?
Alors on a arrêté de travailler avec Mad Girls Love Songs pour le tour, on travaille maintenant avec Velvet Coliseum !
Mais c’est vraiment super d’avoir tout cet entourage. On a longtemps été en DIY, même si on fait toujours beaucoup de choses nous même, on apprend pleins de nouvelles choses avec les deux labels et notre nouveau manager Bertrand Aubonnet.
Ils nous aident vraiment sur pleins de points qu’on aurait jamais pu faire nous même et on se fait tous confiance, c’est très cool.
Puis Lucie Marmiesse de See You In LA, notre attachée de presse nous permet d’avoir une visibilité qu’on a jamais eu et c’est génial !
Un vrai step up grâce à eux !
-Y a t il des groupes dans cette nouvelle scène rock garage française qui vous inspirent ?
Oui carrément ! Depuis le début nos amis Johnnie Carwash nous inspirent beaucoup sur pleins de points, que ce soit musicalement mais aussi sur la manière de défendre son projet musical !
Il y a pleins de groupes géniaux sur cette nouvelle scène, récemment on a vu LATE! de Toulouse qui sont géniaux, puis il y a les Pop Crimes qu’on adore, Special Friend aussi et les rois de la capitale du monde : Johnny Mafia évidemment !
-Comment se passe la dynamique au sein du groupe lors de la composition ?
On essaye de toujours venir en répète avec un début d’idée et pour ce nouvel album on a mit en place une nouvelle règle qui s’appelle le « 20 minutes pas plus » ou on essaie d’étirer cette idée pour la transformer en chanson en 20 minutes, si c’est concluant on finalise cette chanson à la prochaine répète, si c’est pas concluant on passe à une autre idée !
-Vos textes reflètent une certaine noirceur d’où viennent ces inspirations ?
On part souvent des sentiments et ressentis qu’on a nous dans la vie pour le transformer en histoire. Il y a une noirceur parfois c’est sûr mais on le prend plutôt du côté de l’autodérision et d’ironie. Il y a un côté exutoire pour nous dans nos chansons.
-Vous avez déjà défendu plusieurs fois vos nouveaux morceaux en live. C’est forcément des moments importants, ça représente quoi pour vous ?
C’est le top ! Nos chansons sont composées pour du live ! Quand des gens dansent et se bougent sur des chansons qu’on a composé, on a tout gagné !
-Votre énergie live fait aussi partie de votre ADN. Quel a été votre meilleur souvenir sur scène jusqu’à présent ?
Il y a quelques semaines on a joué au Super 9 à Tours, et les gens criaient le riff de guitare de notre chanson « Don’t Mind Me » à tel point qu’on entendait plus nos instruments ! Comme un hymne et du coup on a fait durer la chanson 20 minutes je crois, c’était probablement une des meilleures expériences ! Mais la liste de souvenirs incroyables est longue !