TOP Albums 2024

The Cure : Songs of a Lost World

Le long chemin qui mène au 14e album studio de The Cure, « Songs Of A Lost World » . 16 ans d’attente, depuis la sortie de « 4:13 Dream » , jalonné de concerts exceptionnels et couronné d’une intronisation au Rock & Roll Hall of Fame. « Songs Of A Lost World » a sans conteste le caractère funeste que Robert Smith avait promis à ses fans. L’attente était longue. Avec ces titres aux aspects sombres, mélancoliques, ces thèmes forts du deuil et du temps qui nous échappe, il serait facile de croire qu’il s’agit là d’un chant du cygne pour The Cure. Mais Robert Smith a promis qu’il y aura encore deux autres albums à venir. Alors s’ils sont aussi bons que « Songs Of A Lost World », ce retour discographique de The Cure pourrait bien être la meilleure façon de devenir immortel.

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Fontaines D.C. : Romance

« Into the darkness again » Du post-punk brut de « Dogrel » , aux sons parfois gothiques mais globalement beaucoup plus pop de « Romance » Fontaines D.C. ont lentement fait évoluer leur univers, album après album, en restant malgré tout fidèles à leur identité et en s’efforçant d’atteindre un public plus large. « Romance » enfonce le clou d’un cœur vaillant, certainement leur opus le plus magnétique jusqu’à présent. Bouleversement des sentiments d’un groupe déjà marquant l’époque avec des titres excitants, où ils semblent s’accomplir de l’obscurité à la lumière.

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Nick Cave and the Bad Seeds : Wild God 

Nick Cave au charisme grandissant est devenue une figure presque légendaire au fil des années avec des albums de plus en plus intimes et plus dévastateurs émotionnellement que ceux avec lesquels il s’est fait connaître initialement. À ce stade de sa carrière, les éloges, les critiques et l’adulation ou l’abandon des fans sont pratiquement inévitables, mais des albums aussi bons doivent être célébrés comme des monuments. Nick Cave a traversé des souffrances inimaginables dans sa vie, et s’engage toujours à livrer album après album une qualité irréprochable. Sur « Wild God », il est lumineux, sincère, brut, passionné, bouleversant et vital mais ne l’a-t-il pas toujours été ? Malgré l’adversité. Sûrement. Comme un Hallelujah, ainsi soit-il, pour toujours et à jamais et que les Dieux ou les bons démons du rock bénissent Nick Cave et ses Bad Seeds.

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Détroit : L’Angle 

Détroit nous offre un nouveau rendez-vous avec « L’Angle » leur deuxième album qui s’inscrit dans la continuité de l’esthétique poétique et organique du premier opus « Horizons » sorti il y a plus de 10 ans. Cet opus allie la sensibilité brute des textes à des compositions musicales immersives pour une expérience musicale profondément introspective, mélodieuse et brumeuse. Bertrand Cantat et Pascal Humbert, rejoints cette fois par Jérémie Garat, montrent ici une belle alchimie artistique, faisant de ce disque une œuvre singulière dans le paysage musical contemporain. Détroit continue d’explorer les nuances introspectives qui font vibrer, frissonner, chavirer nos existences. Un album à écouter avec attention pour en apprécier toute la richesse et la subtilité.

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Clavicule : Incoming Blaze

Clavicule, groupe rennais de garage rock, revient en force avec « Incoming Blaze », un album qui confirme leur énergie brute et leur passion pour le rock authentique. Composé de dix titres, cet opus offre une immersion dans un univers sonore où les guitares saturées et les rythmes effrénés prédominent. La production y est une fois de plus soignée, mettant en valeur la puissance des instruments tout en conservant une certaine rugosité, avec un caractère parfois plus pop. Dans cet opus ils abordent les thèmes universels tels que la révolte, la liberté et les défis climatiques et sociaux, ajoutant une profondeur supplémentaire à leur ADN. Clavicule y démontre une fois de plus sa capacité à renouveler le genre tout en restant fidèle à ses racines.

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Gentle Ben and his shimmering hands : Brut

Nouveau nom, Gentle Ben and His Sensitive Side devient désormais Gentle Ben and His Shimmering Hands avec un nouveau line-up et un nouvel album « Brut ». Ben Corbett aka Gentle Ben, (chant), Tony Giacca (bassiste), Dan Baebbler (guitariste) et Jhindu-Pedro Lawrie (batterie) forment un combo australien flamboyant et créent une musique toujours plus sauvage, d’une beauté rare. Surement, le disque le plus viscéral où l’intensité des sentiments qu’ils expriment avec sincérité bouleversent autant qu’ils enflamment notre cœur.

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Bandit Bandit :11:11

Après deux EPs salués par la critique, le duo de choc toujours chic, formé par Maëva et Hugo, atteint le sommet de son art avec un 1er album nommé 11:11. Dans un univers pop rock rempli d’une fascinante sensualité et d’une vivacité explosive devenue leur marque de fabrique, leur complicité joue un rôle de catalyseur dans le parcours identitaire de Bandit Bandit. En point de suspension ou en point d’exclamation, le duo cultive les désirs stroboscopiques où les dualités bousculent les attentes, formant des idéaux émancipateurs. Pour Bandit Bandit, ce n’est que le début de l’aventure, mais déjà leur histoire est aussi forte de sens et rebelle par essence que leurs chansons.

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Kokomo : Striped 

En 3 albums, le duo KO KO MO est parvenu à imposer sa propre patte musicale, un son instantanément reconnaissable, alliant savamment rock et touches d’électro exaltantes. Dans ce 4ᵉ opus, « STRIPED », KO KO MO explore le contraste des styles rock, pop, folk, psychedelic ou electro dans des envolées instrumentales à couper le souffle. Le tout jonglant avec des thématiques tranchantes noires ou blanches, le yin et le yang, marquant un renouveau hypnotique pour le plus grand plaisir de nos oreilles.

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Frustration : Our Decisions

Après 20 ans d’existence avec une discographie sans rayure, sort un très attendu nouvel album, « Our Decisions ». À son écoute, il est indéniable que la hargne vindicative ainsi que l’urgence d’un post punk rodé sont indéniablement une fois de plus au rendez-vous. Mais les cinq franciliens, estampillés Born Bad Records, savent aussi sortir de leur zone de confort en proposant de nouvelles vitalités, sans renier un instant cette énergie guerrière tranchante que nous admirons tant. Cet opus, imparable, se révèle être le parfait miroir du climat de tension latent qui règne sur et par delà l’hexagone.

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Manu Chao : Viva tu

Voilà un album qui sent la bonne humeur, oubliez le rythme de « Próxima Estación: Esperanza », les guitares électriques de « La Radiolina » et le chef d’œuvre indétrônable de « Clandestino », c’est avec émotion que nous retrouvons le Manu Chao qui nous manquait. Après 17 ans d’attente, « Viva Tu », marque donc le grand retour de Manu Chao, dans un style plutôt full acoustique et ses fameuses nuances latino-américaines, reconnaissable entre mille. Même si ce cinquième album studio du chanteur franco-espagnol, confère une pointe de nostalgie pour ce groupe de radio Bemba et ses albums précédents de la Mano Negra, toujours aussi solaire Manu Chao nous chante l’amour, la guerre, l’environnement, avec optimisme joyeux et suggère l’importance de la fraternité.

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