The Verge revient avec un deuxième album, « Million Years », disponible depuis le 4 octobre. Les cinq musiciens construisent ensemble leur univers aux influences rock 70’s-80’s vintage tellement plaisantes. Dans les 10 titres de cet opus 2019, l’humain d’hier, d’aujourd’hui et de demain est le sujet central. Nous voilà transportés par la voix suave de Boodjie et des rythmes qui vous donnent la bougeotte. Interview !
Vous existez depuis 2014. Pouvez-vous nous présenter le groupe ?
The Verge c’est un groupe de rock qui a des influences vintage avec une touche pop electro.
Pouvez-vous nous expliquer son origine du nom de votre groupe ?
Lors d’un voyage en Californie, Todd notre guitariste écoutait la station de radio locale « The Verge ». The verge veut dire la limite et notre musique est à la limite entre la pop et le rock ce qui colle au groupe.
Après un premier album en 2017 « So Close So Far » vous venez de sortir votre 2eme opus « Million Years ». Comment s’est passée la composition celui-ci ?
Million Years est un album plus rock. certains morceaux ont d’abord été testés en live pour retrouver en studio la même énergie que sur scène. Les mélodies sont composées principalement par Boodjie sur les riffs de guitare de Todd. Ludivine propose les harmonies au clavier pour enrichir les morceaux. Ensuite avec Jam et Jules on cherche la section rythmique la plus efficace
Votre 2ème album tend de plus en plus vers le rock des années 80 que 70. On sent beaucoup de travail accompli entre les deux. S’agit-il pour vous d’une évidence évolutive ?
L’idée c’est de garder une identité vintage avec des sons plus actuels et personnalisés.
Justement quelles sont vos principales influences ?
On nous dit souvent qu’à travers nos morceaux on pense à U2 – Rolling Stones – Tears fears – Dandy Wharoll.
Pensez-vous que le fait d’être un groupe de rock/us en Français complique la tâche en matière d’identité?
On nous compare souvent à du British Rock mais on fait en sorte de garder notre French touch. C’est le mélange des deux qui séduit. Mais avant tout il faut être soit même. Le public le ressent.
Et de manière générale est-ce difficile de faire du rock en France ?
Oui, le rap a pris une place considérable dans le paysage français. Le fait de chanter en anglais nous ouvre les portes des pays anglo-saxons
Pour l’écriture des chansons comment les choses s’organises ?
Pour l’écriture des textes : le chanteur collabore avec le parolier anglais, Mickael Sivager. Il cale les mots sur la musique en tenant compte de la thématique proposée.
La chansons « But I’m shy » est-elle le reflet d’une réalité ou un onirisme poétique ?
Cette chanson est le reflet d’un personnage tiré de la réalité
A l’écoute de «Million Years » , je ressens beaucoup de cohésion dans le groupe. Des titres comme « Nobody Knows » et «No We never » prouvent que le groupe est plus soudé que jamais. Le ressentez-vous ?
Cette cohésion tient parce que dans le groupe, chacun est à l’écoute de l’autre et met son ego de côté pour être au service de The Verge
Enfant, vous rêviez de faire du rock ?
Pour certains oui, mais pour d’autres non. Aujourd’hui on mesure la chance de faire de la musique pour rendre les gens heureux
Et à présent comment voyez-vous l’avenir du groupe ?
On continue d’avancer.
Écouter The Verge www.theverge.band
Suivre The Verge : https://www.facebook.com/theverge.groupe/
Stef’Arzak