Série Disney+ 2 saisons finies
Le pitch
Carmen « Carmy » Berzatto, un jeune chef du monde de la gastronomie, est de retour à Chicago pour reprendre la direction du l’établissement familial, à la suite du suicide de son frère. Loin de son univers, Carmy doit faire face aux écrasantes responsabilités d’une petite entreprise, à un personnel récalcitrant et à des relations familiales tendues, tout en subissant les conséquences de la tragédie.
Mon avis
La saison deux de The Bear vient confirmer le statut de chef d’œuvre que lui conférait la perfection de la première. Je redoutais un peu l’arrivée d’une deuxième saison tant la première finissait parfaitement l’histoire et aurait pu se suffire à elle-même.
Tout au long des premiers épisodes, j’étais en apnée avec le Chef Carmy. Son histoire autant que la virtuosité de la réalisation avait réussit à happer mon attention. Et pourtant on peut dire que le monde de la restauration hey ben..je m’en fous comme de la première casserole! Pourtant on s’emporte avec l’équipe, on souffre avec eux dans le travail comme en dehors, leurs crises de hurlements mémorables, leurs moments d’intimité glanés à la volée entre deux plats à envoyer, tout était distillé à merveille. Et il y avait des tours de force comme cette épisode 7 en tout point mémorable et son vrai plan séquence de vingt minutes. Un vrai celui là, n’en déplaise aux truqueurs qui vendent du plan séquence à tout va hein Mr Nolan et Mr Tyler Rake!!!
J’avais découvert à cette occasion le magnifique Jeremy Allen White, connu pour son rôle dans Shamless qui livre une performance incroyable. Le reste du casting est génial, ce qui est reposant c’est qu’il ne compte aucune « figure de mode » juste des gens « normaux » auquel on peut s’identifier et qui sont chacun dans leur genre attachant autant qu’ils sont chiants.
La BO est calibrée à la perfection, je vous la livre en fin d’article.
Et cette saison deux alors??? Je m’attendais à rien, ben j’étais sur le cul! L’histoire pouvait partir dans mille directions et ils ont choisis la meilleure. Si les deux premiers épisodes semblent plus lents, restez encore car la suite va vous mettre « les poils » comme on dit. Pour ceux qui verront la série, on reparlera de cette épisode « Noël » une Jamie Lee Curtis au sommet de son art en maman bipolaire en pleine crise de nerfs. Quant au dernier épisode, c’est tout simplement un crève cœur. Les seconds rôles prennent le pouvoir dans cette saison où Carmy s’enfonce de plus en plus. A noter qu’ils bénéficient chacun (ou presque) de leur épisode spécial qui sont géniaux. Mention spéciale à John Bernthal, Matty Matheson, Oliver Platt, Bob Odenkirk et Sarah Paulson!
Bref je ne saurais que trop vous recommander de vous plonger dans ce bouillon de stress et d’émotions brutes qu’est The Bear!