Jack Torrance est un insatiable curieux, il possède une soif et un besoin intarissable de nourrir son œil de photographe et son oreille musicale sans étiquette. Voilà pourquoi, appareil sous le bras, il prend un malin plaisir à poser ses valises là où sa passion l’appelle, pour fixer aussi bien la vivacité d’un artiste sur une scène bouillonnante que dans l’intimité d’une séance posée. Les clichés de Jack sont, bruts, vifs, sensibles, et ils livrent avec un regard neuf et sans concession une véritable culture de l’image où le noir intense s’habille d’un romantisme haut en couleur « À perte de vue(s) », d’où le nom du tome 2 du recueil qu’il a publié en début d’année. Il nous parle de cet art qui l’anime et le fait vibrer.
Comment et à quel âge est venue la passion de la photographie ?
Très très jeune, avec une arrière grand-mère qui officiait dans la colorisation de négatif
pour le cinéma (France et Italie), d’une grand-mère cinéphile en puissance et d’un père
typographe, imprimeur et photographe qui rapportait des tas de bouquins à la maison.
Qui étaient tes références à l’époque (si tu en avais déjà) ?
La littérature et le Cinéma m’ont conduit à la Photographie dès mon plus jeune âge, je dirai
vers 8 ou 9 ans. Construction d’un imaginaire, avec la lecture d’Edgar Allan Poe et Oscar
Wilde, d’une pensée avec Franz Kafka. Pour mon Côté Cinéma, transfiguré par la lecture de
scénarios de films et de pièces, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Fritz Lang, Jean
Cocteau et Sacha Guitry.
Et avec quel « Matos » as tu commencé ?
Un Kodak Instamatic, argentique bien entendu. Je m’en souviens parfaitement…
Probablement le plus beau rendu de mes développements tant sur le plan lumière que sur
la réalité de mes captations avec cet appareil.
Est-ce ton activité principale ?
Tu prêches un convaincu !
Pourrais tu me dire ta séance photos la plus insolite ?
Probablement « celle » qui n’a pas eu lieu…, qui le devait ou aurait pu le devenir. Encore une
« scène de Manager »…
La séance photos la plus chaotique ?
Toutes au final, du moins je l’espère. L’Art de l’imprévu s’improvisant, c’est tout de même
quelque chose de fantastique et saisissant, mais pas que…
Ta plus grande fierté ?
Je n’ai aucune fierté, juste des rêves qui se sont réalisés au gré des rendez-vous,
rencontres et guet-apens…
Qu’est-ce qui te plaît dans cet Art ?
Son humanité, sa contradiction parfois…
Qui sont les photographes contemporains dont tu apprécies le travail ?
Nicéphore Niépce et Man Ray.
Ton actualité du moment, et tes projets ?
Depuis la sortie de mon livre photo « À perte de vue(s) » en janvier 2021, (Si vous en voulez
un, contactez-moi), j’imagine une exposition de photographies portraits d’artistes dans un
lieu dédié où les gens ne viendraient pas que pour boire des coups au vernissage. Je suis
ouvert à l’étude de toute proposition.
Concernant l’écriture de mes mémoires en trois Tomes, le projet est remis à plus tard.
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Stef’Arzak