Pour ouvrir le 1er des 3 jours de la 2ème édition du festival Outsiders au Supersonic Records, The Woodentops étaient à l’honneur avec Marble Sounds et aussi Marti Nelli en invité surprise. La soirée était bien sûr sold out, avec une capacité limitée à une centaine de personnes.
Marble Sounds, avec Pieter Van Dessel aux manettes, un groupe belge quasi inconnu en France, nous a délivré un set d’une heure avec une pop sympa, mais plutôt conventionnelle. A noter, pour rappel, un titre de Goldman !
Marti Nelli, aka l’écrivain Olivier Martinelli, était l’invité de dernière minute car grand fan des Woodentops, pour une quinzaine de minutes et quelques titres issus de son roman « La vie dévorée » ayant pour thème son combat contre le cancer. Idéal pour chauffer l’ambiance ! Au final, c’était fort, beau, poétique et bien rock… Respect ! Mention spéciale pour la qualité du jeu de guitare de son ami Dominique Pascaud qui l’accompagnait, sans oublier le percussionniste.
The Woodentops ont connu leur période de gloire dans la seconde moitié des 80’ et n’ont manifestement pas eu le succès qu’ils méritaient. A leur évocation, me reviennent de sympathiques moments d’écoute, en particulier avec Giant sorti en 1986, album culte pour les aficionados du groupe. J’ai souvenir d’un rock énergique, plutôt joyeux et « sautillant » ! L’an dernier est sorti Fruits Of The Deep, seulement leur 4 ème opus studio, album plutôt réussi, 10 ans après le précédent.
Pas vu en concert à l’époque, une bonne occasion de me rattraper… 40 ans plus tard !
Pour l’occasion, Rolo McGinty, en maître de cérémonie espiègle, compositeur, chanteur et guitariste et Frank de Freitas à la basse, membres originels, sont accompagnés d’un guitariste, d’un batteur et d’un clavier. Un quintette qui assure.
La setlist prévue avec 16 titres + 2 rappels a été écourtée à la demande de l’organisation pour respecter le couvre-feu de 23h00. Donc, seulement 15 titres, au grand dam du groupe et du public privé de Move Me, un de leur morceau phare de 85, et des rappels. Pas cool !
Malgré tout, on a eu droit à un set de près d’une heure et demie qui s’est partagé à part égale, avec 5 titres chacun, entre le dernier album et les incontournables de Giant avec Everything Breaks, Get It On, Give It Time, Good Thing et un Love Train endiablé !
Une bonne soirée et un grand plaisir de les avoir enfin vus sur scène, même s’ils « sautillaient » manifestement moins qu’antan !
Pascal Cossé

































