Sous le chapiteau du Cabaret Botanique, voix suave, groove hypnotique, esthétique surf pop irrésistible, le combo parisien Juniore a offert un set à la fois sensuel et nerveux, entre yéyé lumineux, surf rock et rêves psyché. Anna Jean, en prêtresse pop moderne, mène la danse avec une délicatesse intrigante et une élégance toujours aussi vertigineuse.
Juniore et son groove 60’s dansant et cette fameuse énergie pop-rock irrésistible font figure d’ovni dans le paysage sonore indie pop frenchy. Aussi sensuel que sauvage, le combo aime à souligner une liberté créative toujours plus solaire, dans leurs morceaux, planant la majeure partie du temps et pourtant habilement incandescents. À l’image de leur dernier excellent album « Trois, Deux, Un » sur scène ce soir-là, il prouve leur capacité à nous captiver en prolongeant ce charme vénéneux, presque chamanique. Claviers rétro, guitares acérées, basse batterie métronomique et mélodies hantées se répondent dans un ballet délicieux à la façon d’une B.O. d’un film d’amour agité à la Rohmer ou d’un road trip caniculaire à la Tarantino.
Revivez ce moment fort du festival avec les photos de cette soirée crépusculaire…
Photos Stéphane Perraux
