Arthur B. Gillette, aka Mick Strauss (guitariste de Moriarty) Après le magnifique premier jet clippé “Know Your Cover Legend” en mai de cette année voici qu’il dévoile un sublime 1er album. Il nous entraîne dans une mélancolie communicative sucrée qui possède une vraie touche folks popisante innovante, enrobant idéalement l’optique d’un mélange nostalgique plutôt irrésistible.
Mick Strauss fait ici le récit d’une histoire d’amour et deux êtres qui voyagent dans le temps, vers 1992 exactement, sur fond de cithares électriques, de voix envoutantes …
Bien évident premier single “Southern Wave” ne met pas bien longtemps à diffuser son effet de transe. La mélodie est immédiate, le refrain est imparable et c’est bien l’euphorie qui pointe le bout de son nez. Il ne reste plus à se laisser porter par à cette voix qui surprend au premier abord mais nous captive. En tout cas on ressent à ce niveau la volonté d’aller chercher du côté de la chez Robert Johnson voire de Charley Patton, soit la face lumineuse de la force vive…
Chacun de ces 12 titres possède un énorme potentiel accrocheur, entre dynamiques typiques folks rock et des mélodies complétement dingue et addictives par leurs effets d’habillage à l’ancienne. L’atmosphère de rêverie prend aussi souvent le parti de l’apaisement désenchanté au travers de ballades comme “Frozen Hands” ou le puissant “Crying Mobile” ou “Alien Libertine”, tellement efficaces dans leur genre (le clip ci-dessous). Bref, un excellent premier album et une belle petite pépite de 2020 qui enchantera les amateurs …
Stef’Arzak