[Live Report] Les Roadrunners font toujours beep-beep

Soirée de gala ce dimanche 16 novembre à la Maroquinerie pour le dernier des trois concerts de reformation des Roadrunners. Et mission accomplie avec brio pour Frandol et les siens.

Les Roadrunners, en 2025, c’est d’abord beaucoup de nostalgie pour de nombreux déjà sexagénaires. Les Roadrunners, c’était le bac A, contrairement au bac C, nom du premier groupe de Frandol, le chanteur emblématique d’un groupe fondé sur les bancs du lycée d’État à Évreux.

Les filles des séries A

Le bac A donc, et les jolies filles des séries littéraires. Elles ont certes vieilli mais sont toujours là pour écouter leur idole de jeunesse, Frandol.

Durant ses dix années d’activité, le groupe a multiplié les concerts, mais aussi les musiciens. De la formation originelle, il reste Frandol bien sûr, mais aussi Nito, le guitariste.

Daniel Jeanrenaud en ouverture

Le copain des Kingsnake, Daniel Jeanrenaud, ouvre le sourire aux lèvres la soirée seul à la guitare et bientôt, Frandol arrive en contre-jour, et comme toujours sapé comme jamais avec sa chemise à poids. C’est parti pour la “L.A. Party”. On est tout de suite dans le grand bain d’un groupe ami avec La Mano Negra et toute la scène indépendante des années 80.

La classe sur scène

Les Roadrunners ont toujours porté haut le chic vestimentaire des années 60, ce soir ne déroge pas à la règle mais l’important reste la musique. Elle n’a pas pris une ride et même si les titres ont pour certains plus de 40 ans, elle reste addictive, entêtante, à l’image de cet excellent “Behind the Door”, enchainé avec “Umbrella”. 

Un moment pour marquer les mémoires 

Tout le monde est sous le charme d’un groupe généreux dans son effort, visiblement heureux d’être là et de proposer à son public un moment apte à être gravé dans les mémoires. Ce sera le cas. Avec sa set list légèrement renouvelée par rapport à la veille et l’avant-veille, le show reste rempli de surprises et de moments forts.

Gene Clarksville au clavier

Les invités, tel Gene Clarksville, présenté comme un membre fondateur, vont se succéder dans une douce folie. La complicité entre Frandol et Nito fait plaisir à voir.

Le It Beep Beep

Un rappel plus tard, Daniel Jeanrenaud revient sur scène pour se joindre au groupe. Encore un fort magique.

Le public en redemande, tant mieux, il reste un rappel, c’est le troisième, le fameux “Let It Beep”, joué à sept sur scène avec une passion joviale.

Place aux François Premiers.

Au final, évidemment qu’on en redemande, la sauce a tellement bien pris… Le mythe reste intact, et puis Frandol a désormais d’autres chats à fouetter, ils s’appellent les François Premiers et seront en concert à Rouen au Fury Défendu le vendredi 5 décembre, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie le 6 décembre. Ou encore le 7 décembre au Snow Rock Pub de Lanvallay, en Bretagne.