L’album « PARTY LIKE A HUMAN » de GENERAL ELEKTRIKS –Un Funk renversant messager d’espoir

Funk, fun and serious, c’est bien ce qui caractérise cet album de GENERAL ELEKTRIKS, avec un parfum de Funkadelic dans ces compositions. Depuis son quartier général de Berlin, Hervé Salters continue de scruter ses contemporains. Trois ans séparent cet opus « PARTY LIKE A HUMAN », de son prédécesseur, « Carry No Ghosts ».

Extrait avec « Different Blue » en 2017

Director: Arno Salters Produced by Iconoclast Germany Executive Producer: Nils Schwemer Producer: Nicolas Blankenhorn Production Manager: Justus Toussaint DoP: Cezary Zacharewicz Motion Control by Mastermoves Operator: Heiko Matting Operator Assistant: Pascal Rossow Post Production by Mathematic Executive Producers: Guillaume Marien, Rebecca Rice Post Producer: Gouna Logan Grade & Vfx Supervision: Anthony Lyant 3D supervision: Jehan Bouazza, Julien Lambert Flame operators: Rime Murday, Fred Brandon, Martin Nuke : Maeva Sol, Sylvette Lavergne Offline: Vincent Martin Art Department: Marie Patzer Art Department Assistant: Max Zahl 1st AC: Alan Smithee 2nd AC: Alina Albrecht DIT: Jeremie Pujau VTR: Daniel Böse Gaffer: Jens Thurmann Best Boy: Sebastian Zinburg Electricians: Tom Sperling, Kevin Klein, Sascha Görlich, Ronald Deter, Sina Blume MakeUp: Elena Schmerberg Catering: Niklas Strauss Runner / Driver: Kira Pohl, Assad Rajab, Bastian Faralisch, Tibor Toussaint, Ben Lucchesi Special Thanks: Arena Berlin, Arri Rental Berlin

Un autre moment, en live cette fois-ci, livré par la SOURDEOREILLE…avec le titre « Tu m’intrigues » – (Les Nuits Secrètes 2016)

http://www.sourdoreille.net http://www.facebook.com/sourdoreille https://twitter.com/#!/Sourdoreille

Un nouvel opus dans l’exploration humaine

Donc plus de mille jours plus tard, où l’humanité a eu le temps de vivre son lot de révolutions, mais surtout de se retrouver, à l’ère de l’ultra-mobilité, assignée dans un mouchoir de poche ; paradoxe ultime. Paradoxal, cet album l’est. Salters y convoque l’intime et le méta, l’alpha et l’oméga de son époque. A l’ère du chaos absolu, en témoigne sa pochette, signée par l’artiste pop italienne Laurina Paperina.

Hervé Salters -General Elektriks_3(c)JB_Ambrosini

Le « Je » n’a pas de prise pour le groupe, car il est supplantée par l’actualité. La première personne du singulier laisse sa place ici à des inquiétudes universelles, légitimes. Crise climatique, capitalisme effréné, asphyxie environnementale, egos surgonflés. Voilà autant de questions que posent ces 13 titres, relayées par un collectif de voix d’âges et d’horizons variés.

2021 laissera naître un album mutant « PARTY LIKE A HUMAN ». C’est une Epopée sidérale et sidérante mixée par le collaborateur de longue date Mike Cresswell. Cet album s’impose comme le grand disque exploratoire d’une période clé : interstellaire, nomade et organique, aux croisements des voyages stratosphériques de Thomas Pesquet et du cinéma humaniste d’une Chloé Zhao, préfigurateur d’une ère de changements radicaux. 

Notes d’auditeur

Voilà notre voyage au son de cet album. Tout d’abord, « Seeker » est le gros funk psychédélique qui ouvre ce PARTY LIKE A HUMAN. Comme un lieu de folie musicale dansante qui nous accueille. Les claviers mènent la parade, appuyés de bonnes grosses drums implacables. Un petit quelque chose à la Tom Barman ex Deus et Magnus, dans la voix de Hervé Salters. Il se fait chef d’orchestre, c’est barje et bon ! En appuie, un univers graphique en jeux vidéo dessiné… unique… !

Directed by Sanjay Jit

Puis, s’enchaînent les compositions les plus dingues de constructions sonores de très bonnes factures. Cet album se poursuit avec « Pick up the pieces » balade moderne qui se traîne un p’tit blues citadin. Et voici « Party Like a Human », le titre phare, pour vous faire bouger ! Une cours des miracles sensorielle !

Directed by : Jack Wedge & Will Freudenheim Fluid simulation : Spencer Sherk

“Electric Pigeons” avec Lateef The Truthspeaker, vous plonge dans un rap au flow des plus californien, qui s’accoquine avec un refrain à la Bee Gees dans les chœurs. On peut confirmer la folle ressource dont dispose GENERAL ELEKTRIKS dans la composition et l’étendue de son imaginaire sonore. Les claviers gardent la barre, y compris dans le titre suivant, « In the Night Sky », une berceuse interstellaire pour humain aux songes lointains. « Chambre Magique » avec Ariane Labed, comédienne à la voix chaude, nous souffle un petit air de nostalgie dans une expédition festive, dans un endroit improbable. Mais est-ce une réalité ou un trip inattendu ?

Une rythmique électro posée en mode confession avec « Giving up on you » se pointe, avec toujours cette même qualité des arrangements. On a la sensation que GENERAL ELEKTRIKS est allé piocher directement dans les banques de sons des années 70-80 et 90, pour en sortir le meilleur, et tout est relevé par des cordes qui signent un refrain des plus efficaces. C’est fluo et bien vivant.

Avec la participation de Céu, chanteuse portugaise, « Just a Man, Just a Woman » la musique se fait belle de Soul et enivrante, dans une ambiance très “Clintonienne”. « Me First Me Better » semble être construit sur la base d’un discours politique. Un puzzle de mythomanie sonnant comme une menace. Un certain Trump n’est pas si loin…

Voici venir « Cosmic Check » et sa première partie, « They cam from the stars ».C’est de l’action musicale en mode film SF 70. La flotte d’aéronefs en théorie dangereuse, est la cible des attaques et « One Foot in the Grave » enfonce le clou par la guerre qui s’en suit. Une destruction certaine se trame et s’exécute pour faire renaître l’espoir sur terre. La belle alliance qui a vaincu, nous chante « Humans Unite ». C’est du vrai amour pour l’humanité qu’il observe, que nous livre Hervé Salters dans ce dernier et troisième volet. Ces trois titres pourraient être montés en un court-métrage à eux seuls tant ils regroupent des éléments de la culture filmique pop, avec une partie de notre histoire de civilisation en fond.

Fermeture pour l’album de GENERAL ELEKTRIKS, “PARTY LIKE A HUMAN” avec “Don’t Wanna be a part of this” qui affirme dirait-on, un besoin de ne pas se fondre dans l’histoire de l’homme que l’on veut nous imposer parfois. Un soft-power qui empêche de rester soi-même, un être humain et non pas un aboyeur avec les aboyeurs, qui répond aux rythme des mîmes d’un tribun.

Cet album est d’une dynamique fortement recommandée par votre Lust4live.fr, pour bouger et se sentir vivant. L’album “PARTY LIKE A HUMAN” de GENERAL ELEKTRIKS, est disponible sous toutes les formes d’écoutes possibles, du dématérialisé au vinyle. Avec ce graphisme de la plus belle conception, signé Laurina Paperina, voilà un disque très funk en mode électron libre, à réécouter ou découvrir !

Guillaume d’Arsène

Suivre, écouter et regarder GENERAL ELEKTRIKS

https://www.facebook.com/generalelektriks

https://www.youtube.com/channel/UC4w_iLB1fdTgW7JF6xSOHJQ/videos