La magie, techno pop psychédélique druidique, de Walter Astral, revient vous envoûter avec son nouvel EP “Nuit” complétant ainsi leur précédent opus “Jour”. Le mystérieux duo composé de Tino Gelli (Polycool) et Tristan Thomas (Ovhal44), développe un univers aux vibrations sensorielles vaporeuses où la puissance dépasse les limites d’un simple champ d’expérience musicale pour mieux laisser monter en nous des pulsions rythmiques électriques. Œuvre conceptuelle, aux pensées poétiques mythiques , “Nuit”, agite, vers un ciel constellé d’étoiles ardentes, un cœur brûlant, désireux de guérir l’ inanimation des corps en sommeil ? Walter Astral, cet être multifaces, uni en un diptyque phosphorescent, une offrande où la mère des rêves et l’enfant des plaisirs, abritent une transe onirique festive. Un joyeux feu crépusculaire qui attise forcément notre curiosité maladive…
Pourriez-vous revenir sur l’origine de Walter Astral, qu’est ce qui vous a amené à faire de la musique ensemble ?
Tout commença à l’époque lointaine où masque et peste covidique se côtoyaient… Nous avions décidé de fuir la capitale au profit de la nature et du calme Berrichon. Là-bas, alors que nous commencions doucement à nous acclimater à un rythme plus doux et subtile, apparut devant nos yeux ébahis : Banjy,
Cet instrument totem qui appartenait depuis des années au père de Tristan, (druide de formation) fut exhumé de sa cave et telle une lampe et son génie, ramena l’esprit de Walter Astral à la vie.
D’une voix douce et calme il nous donna notre première quête : raconter les éléments pour connaître le chemin de l’hyperdruidisme.
C’est ainsi qu’on se lança dans notre premier EP, hyperdruide.
Dans la continuité de “jour” sortie en début d’année et de “Hyperdruide” vous venez de sortir “nuit”. Passage des essences de la quadrilogie à celle de l’Ombre et de la Lumière Druidique ?
Absolument. Après avoir passé notre niveau 2 en druidisme à la sortie d’ “Hyperdruide”, Walter Astral réapparut, cette fois sous la forme d’une étoile.
Il nous donna notre deuxième quête : raconter la lumière.
C’est ainsi que nous nous sommes lancés dans la plus grande quête que l’on a jamais imaginé. Un album.
Un album qui s’appelle Éclipse et qui sera divisé en deux EP Jour et Nuit, réfléchit comme deux études différentes et complémentaires sur les photométéores physique et mentaux.
Est-ce que le fait de réaliser ce dernier disque en deux volets vous a permis de définir encore davantage votre univers et mieux en dérouler la suite ?
Oui tout à fait, un savant mélange d’apprentissage, d’expérimentation et de petites habitudes qui nous permettent de trouver notre son, nos mots. Nous ne voulions pas complètement disparaître pour ces longues études, c’est pourquoi le choix de sortir Jour puis nuit avant éclipse nous plaisait et nous permettait de rester en contact avec notre cercle de magiciens et magiciennes qui nous soutiennent.
Votre duo dégage une bonne dose de transe furieuse, avec un sens rythmique presque magique. Comment définiriez-vous votre style ?
Il est vrai que l’aspect patternique et répétitif des motifs mélodiques ou rythmiques est très important à nos yeux car il peut, quand l’esprit est disponible et ouvert, ouvrir à la transe. La trance est souvent le maître mot de toute bonne réunion chamanique et druidique. Alors si nous devions définir notre style, cela pourrait être une intronisation en douceur à la transe via la douceur de la pop et la force technoïdale.
En vous écoutant je pense à Acid Arab, Rebeka Warrior, Macadam Crocodile, Facteurs Chevaux (Sammy decoster) et un peu à la vibe de Blaze. Quels sont les artistes qui vous inspirent le plus ?
C’est une question difficile, car l’inspiration peut être comparée à une plage formée d’innombrables petits grains de sable. Chacun de ces grains pourraient être une couleur apportée par un morceau, une œuvre, une image d’un.e artiste. Nous pourrions dire que nous sommes inspirés tout autant par les violons de Danny Elfman que par les kicks de KiNk, la guitare delay de Connan Mockasin, les images des textes de Flavien Berger, les basses de Lalalar les multiverses des King Gizzard, et Gandalf du seigneur des anneaux.
Il y a chez vous une façon totalement magique de nous attirer dans votre monde, où cohabite un esprit humaniste, romantique, écologique, et festif aussi que je n’arrive pas vraiment à définir. Quelles sont les vibrations qui vous animent le plus ?
Merci beaucoup !
Une fête où l’amour, l’écologie et tous les humains dansent une gigue improvisée seraient une excellente vibration sur laquelle se connecter.
J’imagine que l’expérience du live est aussi pour vous un aspect important ?
Les concerts sont les meilleurs moments pour expérimenter, danser et préparer des potions avec notre public, quand nous composons nos chansons, nous les imaginons toujours à travers l’expérience du live et de leur métamorphose à travers les spectacles et la transe.
Vous serez sur la scène de la Cigale le 15 mars 2025. L’occasion de présenter vos titres en live. Comment appréhendez-vous cette date ?
Les boussoles à korrigan sont toutes unanimes et les ondines et les farfadets chuchotent dans les bois que ce sera un moment aussi beau et unique que la naissance du premier menhir, nous sommes déjà en train de préparer nos fougères et nos flûtes pour vous partager notre immense joie et plaisir de jouer de la musique.
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