[Interview] Nosonic- “La Nuit Et Le Jour”

Nosonic, duo indie pop parisien, revient avec un troisième album aux belles sonorités électro colorées, intitulé « La Nuit et le Jour ». Jean-Yves et Amalia poursuivent l’aventure avec des mélodies et des textes à vifs qui nous emportent dans une tornade sensuelle électrisante. Il s’agit là d’un projet spontané de deux êtres qui cherchent à partager avec rage leurs histoires sentimentales, leurs amours sans agressivité, pour mieux se défaire de cette certitude arrêtée que tout est éternel. Un univers plein d’énergie, construit avec le cœur par un tandem qui ne désespère pas de nous secouer un peu avec leurs chansons.

 

 

Bonjour Jean-Yves, en guise de préambule pourriez-vous nous parler des origines de Nosonic  ?
Hello ! 

Le groupe a commencé en 2015. 

J’avais écrit une série de morceaux que j’ai envoyés à Nono Presta, guitariste qui a notamment signé avec le groupe Cyclefly (Universal) et qui a fait de nombreuses tournées (USA, Royaume-Unis, Allemagne… en première partie de Linkin Park entre autres), et c’est parti de là ! Plus récemment, j’ai écrit des morceaux en imaginant les chanter à 2, et Alex du label M&O Music les a envoyé à Amalia. Il a certainement dû se dire que ça collerait parfaitement et il a eu raison. Elle m’a appelé dans la journée, après avoir reçu les morceaux, et c’était reparti ! Avec une nouvelle dynamique qui s’est créée naturellement dès la première répétition.

 


Comment pourriez-vous définir votre univers musical ?
On est dans un univers plutôt Électro Pop Rock Indé, même si comme beaucoup de groupes on a du mal à se mettre dans une catégorie. Sur scène, et c’est ce qu’on aime, j’ai un côté rock et Amalia plus électro, le mélange des deux apporte je pense notre originalité.

 


Votre 3ème album “La Nuit et Le jour” sortira le 12 avril.  Quel est le fil conducteur qui a guidé son écriture ?C’est beaucoup plus difficile de parler de ses morceaux que de les écrire … 

Il n’y a pas vraiment eu de fil conducteur, j’écris les morceaux un peu comme ils viennent, sans me poser trop de questions avant. 

On en a choisi 10 pour cet album, il fallait faire des choix. Les morceaux, à part “Le quart d’heure de gloire” et “Debout” ont été écrits à la même période, c’était une humeur du moment, parler des rapports humains, d’amour, de la vie, dire les ressentis de l’instant. 

 

 

Après avoir collaboré avec Phil Delire sur votre précédent album, cette fois vous avez fait appel à Angelo Presta pour arranger/mixer ce disque. Pourquoi et comment avez-vous collaboré ?
Avec Phil Delire, c’était vraiment une belle expérience, la on avait pris un virage musical avec Amalia, des nouveaux titres arrangés différemment, plus électro, on voulait quelqu’un qui puissent nous amener un peu de “Sang neuf” dans les titres. A force d’être dedans, des fois on entend plus rien, on est dans notre bulle, on a besoin d’oreilles saines. Un jour Nono m’a appelé et m’a dit : “Jean-yves si vous voulez je vous fais les guitares et Angelo (son fils), en école d’ingénieur du son à Cork, mais à son premier essai, vous fait le reste.  Avec Amalia, on a dit Banco ! Quelques aller retour en Irlande et quelques concerts à Cork, et l’album était fait. 



Vous avez sorti le clip “Encore et encore” assez intense et intime. C’est une volonté de pousser le trait des sentiments jusqu’à se dévoiler ?
Quelque part oui, c’est un couple qui se déchire, mais qui s’aime, qui se connaît par cœur, on a voulu essayer de chercher un peu plus loin dans leur rapport. Pendant l’écriture je prends des petits bouts de vie ici et là, dispersés que je collent ensemble et qui racontent une petite histoire ou un instant.

Dans le clip on a laissé carte blanche à Stéphane Chassignol le réalisateur. C’est vrai que le jour du tournage on s’est bien marré, et après le montage, on a eu la surprise ! on s’attendait pas à ça, on l’a trouvé poétique, planant, un visuel qui correspondait parfaitement au morceau et à ce qu’on aime, avec un petit côté sombre qu’on assume totalement.


Il y a une forme de dualité ardente dans cet album.  Que cherchez-vous à transmettre dans vos chansons ?
J’aime bien l’idée de chanter à 2, un homme et une femme. J’ai toujours voulu faire ça, écrire des duos. La manière la plus naturelle pour moi à été d’évoquer ces rapports des fois ambigus entre un couple d’amis ou un couple tout court. Dans cet album, il y a un beaucoup de sentimentalisme, d’état d’âme mais toujours avec une note d’espoir. L’important je pense, c’est de ne pas se prendre au sérieux, de toujours avancer, mais en gardant son âme d’enfant. La musique avec Nosonic, c’est pour nous un moyen de nous exprimer, d’aller de l’avant mais surtout de se retrouver entre potes, de passer de bon moments ensemble, et de les partager.

 


Vous naviguez dans une Pop et très Rock. Globalement quelles sont vos sources d’inspirations et vos influences ?
On a des influences assez différentes Amalia et moi, mais mon côté rock et son côté électro a fait que sur le cet album on a su trouver un bon équilibre. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a choisi “La nuit et le jour” en titre d’album, en gros nos différences. Peut être qu’un monde nous sépare mais sur ce projet on est ensemble, on se complète. J’ai été bercé par Noir désir, Higelin, Miossec, Muse …Amalia est beaucoup plus électro, house avec un côté Amy Winehouse. 

 


Vous avez quelques belles dates pour fêter la sortie de La Nuit Et Le Jour (Paris, Le quartier général, Festival de Cannes, Cork jazz Festival,… ) . Vous avez hâte je suppose ? Pas trop de stress ?
Oui on à hâte ! On a pas mal joué ces 3 dernières années et depuis 6 mois on a mis tout en pause pour enregistrer l’album, la on a qu’une envie c’est le défendre sur scène !

On attend avec impatience la première date le 18 avril à Paris !

 

NOSONIC En concert :
18.04.2024 Paris Le quartier général (21h)
17.05.2024 Festival de Cannes (le posto pubblico)
28.06.2024 Marseille Le Cherrydon (20h30)
02.07.2024 Antibes Le Duke
25.10.2024 Cork (Irlande) Cork jazz Festival