[Interview] Lemon Rose – « THE BEAN »

Au-delà de sa signification gustative, Lemon Rose sonne comme un gage de douceur acidulée et pourrait être le synonyme d’une illumination digne d’un solstice d’été permettant de compléter nos rations de vitamine D. Lemon Rose, c’est aussi et surtout le nom d’un quatuor bordelais dont la vitalité englobe toutes ces définitions. Avec leur 1er EP « The Bean », ils m’ont pris par surprise et immédiatement, j’ai ressenti cette chaleur vibratoire, jouissive, inspirée aux grooves endiablés. J’aime à penser qu’ils seront rapidement considérés comme un des fleurons de la nouvelle scène rock électrisante girondine. L’alliance de leurs mélodies délicieusement vintage et de riffs surpuissants alliés à cette production ultra léchée devraient finir par convaincre les derniers indécis et pour ne rien gâcher, il parait que sur scène, c’est une tuerie. Benjamin, chanteur, guitariste et auteur-compositeur de Lemon Rose, a répondu à mes questions rien que pour vous mais surtout pour vous donner envie de les écouter….

 
 
Pouvez-vous revenir sur l’origine de Lemon Rose  ?
J’ai commencé à écrire des chansons pour ce groupe aux alentours de 2020, un peu à Bordeaux et un peu à Lisbonne, sans trop savoir ce que j’allais en faire, et puis d’autres ont étés écrites pendant la période covid/confinement, et j’ai commencé à réfléchir à un groupe pour jouer ces chansons sur scène. J’ai tout de suite pensé à Pierre (batterie) car on avait longtemps joué ensemble jusqu’à ce qu’il parte faire ses études, et il se trouve qu’il revenait à Bordeaux au même moment où je pensais à lui, la vie est bien faite parfois ! Jules (basse) et Ulysse (guitare) sont venus compléter le groupe, et il ne nous restait plus qu’à monter et répéter les chansons ensemble. 

Quel était le point de départ créatif qui vous a guidé pour concevoir votre 1er EP « THE BEAN » ?
C’était surtout l’envie d’aller en studio avec le groupe, de pouvoir enregistrer certaines de nos chansons et de voir ce qui allait en sortir ! Ca et aussi d’avoir un support (physique et digital) pour pouvoir diffuser notre musique. J’en profite pour remercier au passage les labels ‘Les Disques du Paradis’ et ‘Pasta Rocket Records’ qui ont sorti cet EP. 

Comment s’est passé l’enregistrement et avec qui avez-vous travaillé pour l’enregistrer ?
Très bien ! Vu qu’on s’entend vraiment bien tous les 4, ce sont toujours des moments que l’on apprécie quand on est ensemble pour faire de la musique ! Ça vaut pour les tournées/ concerts, les répétitions, et même les moments où on ne fait pas de musique. 
On a enregistré l’EP à La Nef, Angoulême, qui est une SMAC, et qui a un dispositif d’accompagnement de groupe en développement, le BAM, dont on fait partie. Et il se trouve également qu’ils ont un studio d’enregistrement qui est dirigé par Etienne Jouanneau, qui a enregistré THE BEAN. C’était super de bosser avec lui, humainement et musicalement !

Vous étiez les vainqueurs du Tremplin des 2 Rives à Bordeaux en 2022, qu’est-ce que ça a changé pour vous ?
J’imagine que ça nous a apporté un peu de visibilité au niveau de la ville de Bordeaux, et ça nous a surtout permis de rentrer de l’argent au sein du groupe, pour payer certains frais (mastering, artwork, merch…) 

Plein de rythmes cet EP est un cocktail de mélodies entêtantes aux bons goûts 60’s 70’s. Quelles sont vos sources d’inspirations musicales et vos influences ? 
J’écoute beaucoup et quasiment exclusivement de la musique dite ‘Rock’ (garage, psyché, indie, rock’n’roll, rythm & blues etc etc), à la volée j’ai envie de citer The Murlocs, The Doors, The Black Angels, BRMC, The Beatles, King Gizzard… J’essaie aussi de m’inspirer des sons de guitares, batteries, et basses, de certains types d’effets, de types de mix et prises de sons pour ce qui est de l’enregistrement. 
 
Que cherchez-vous à transmettre dans vos chansons ?
Ce sont, pour la plupart, des chansons qui parlent de ma vie, des gens qui m’entourent, de certains moments, et parfois de choses que je romance. Il n’y a pas de messages, je n’écris pas des chansons pour protester, ou pour défendre quelque chose (même si ce n’est pas faute d’avoir plein de choses à dire sur beaucoup de sujets…), je ne souhaite pas faire ça en musique, en tout cas pour le moment. Je crois que j’apprécie assez le fait d’écrire des choses plutôt ‘légères’, comme si je racontais un épisode de ma vie à des personnes que je ne connais pas. 
 

Quelle a été la chanson la plus difficile à faire ?
Je n’ai pas le souvenir d’une chanson plus difficile à enregistrer qu’une autre, elles sont assez simples à jouer je pense. 


J’ai entendu dire que vous étiez un groupe à ne pas rater sur scène. Comment vivez-vous ces moments ?
Ça fait plaisir ! Et bien je crois que c’est vraiment ce qui nous anime le plus, la scène. Je fais ça depuis que j’ai 15 ou 16 ans, pour Jules, Ulysse et Pierre c’est plus ou moins pareil, et on adore ça, on aimerait jouer au moins 1000 fois plus que ce qu’on joue maintenant ! (ALERTE : RECHERCHE TOURNEUR...) Et puis j’espère qu’on transmet notre bonne humeur et notre entente aux personnes qui nous voient et nous écoutent, c’est important pour nous, j’ai pas tellement envie d’incarner un personnage, je pense qu’on est les mêmes sur scène et en dehors. 

Quelles sont vos prochaines dates ?
27 février : Iboat, Bordeaux, avec HOVERIII 
12 mars : Le Super 9, Tours
13 mars : Le Pop-up du Label, Paris, avec Send me love letters, et Cloudy Heads
15 mars: The Message, Troyes
16 mars : La Griffe, Lille, avec V.Love
 
Et d’autres à venir ! 
 
 
 
 

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Photo de couv. (c)aileol.photography