[Interview] Ferielle, jeter un sort à l’eau qui dort.

Dans notre présent estival, qui pourrait résister à une ballade romantique ou à un hymne pop-rock mordant avec en bonus un facteur séduction flagrant ? Certainement pas nous. L’envoûtante et pétillante Ferielle nous à jeté un sort, avec son premier EP “L’eau qui dort”, fondamentalement associé à la séduction. Mais pas n’importe quelle séduction. La séduction de l’autre et de soi à soi pour affirmer l’originelle désir féminin majeur. Autodidacte amoureuse de la musique indéniablement talentueuse, elle touche du doigt les grandes voix iconiques d’hier et nous évoque celles d’aujourd’hui. Désir en est le maître mot comme un pigment rougissant, de l’autre coté du miroir elle invente son personnage et développe son identité propre. Chez elle le sel du désir passe de l’intérieur à l’extérieur, en portant sa parole comme un étendard vif aux couleurs multiples R’n’B puis Pop ou encore Chanson. Et à bien dévisager son univers, elle y installe une boucle qui serpente, entre la séduction, la fragilité, la force avec une délicatesse et un aplomb attachant. Sous le charme et pour mieux vous la faire découvrir nous lui avons posé quelques questions… 
 

Bonjour Ferielle, pourrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
Bonjour ! Je suis Ferielle auteure-compositrice et interprète, j’adore le pop-rock, le jus de pastèque et les golden retriever. 
 
Autodidacte, tu fais preuve d’une belle aisance, avec une vraie fraîcheur. Qu’est-ce qui t’a amené à la musique ?
Enfant je m’entraînais déjà devant mon miroir à chanter et danser devant un public imaginaire. J’ai simplement jamais arrêté, j’y ai juste ajouté un instrument (la guitare) et le songwriting s’est développé à fur et à mesure et le public imaginaire est devenu de plus en plus réel.
 
Quel est le déclic qui t’a poussé à sortir ce premier EP “l’eau qui dort”?
Ça faisait déjà un moment que je travaillais en studio, « l’eau qui dort » c’est pour moi la première bouffée d’oxygène qui me permet de retourner dans les profondeurs de ce que je suis pour offrir des nouveaux titres encore plus marqué artistiquement. 
 
Avec qui as tu travaillé pour sa conception des 6 titres de l’ep ?
J’ai eu la chance de travailler avec des personnes que j’aime fort Simon Beaudoux et Martin Chourrout (membres de Ravages et Exsonvaldes). Ainsi que le meilleur au mix nommé Marc Debout
 
Tu navigues entre pop mélancolique et rock entraînant quelque part entre Pomme et Therapie taxi. Quelles sont tes influences ?
Il faut dire que mon cœur a toujours balancé entre pop mélancolique et rock entraînant. Mes influences sont The Vaccines, Maggie Rogers, The Wombats, Sigrid, The Killers, etc… 
 
Un mélodieux premier disque, qui semble plutôt introspectif. Quel en est le fil conducteur ?
Et bien, 4 titres sur 6 parlent d’histoires d’amour ratées haha donc à mon insu ça reste l’inspiration principale de ce premier EP. C’est un peu mon moyen thérapeutique pour passer au-dessus de quelque chose de douloureux : en écrire une chanson avec une touche d’insolence. 
 
Tu t’es déjà produite plusieurs fois sur scènes pour présenter tes morceaux. Quelle sensation, et quelle expérience cela t’a procurée ?
C’est le rêve, je ne me sens jamais aussi bien que sur scène. Je me sens moi-même, libérée et j’adore pouvoir donner toute l’énergie et l’amour que j’ai en moi sans limite. Golden retriever energy …
 
Quels sont tes prochaines actus ?
Je travaille actuellement sur mon premier album ce qui est très excitant et en parallèle je prépare un nouveau live beaucoup plus rock ce qui me met en jooooiiiee!  
 
Merci beaucoup !
Merciii