[Interview] DIRTY DEEP – “Trompe l’Oeil”

D’abord projet solo de Victor Sbrovazzo, Dirty Deep est devenu un groupe en trio avec les arrivées successives du batteur Geoffroy Sourp et du bassiste Adam Lanfrey. Les trois Alsaciens de Dirty Deep, nous dévoilaient hier un nouvel album intitulé “trompe l’oeil”. Un opus, qui explore une musicalité évolutive mais reconnaissable entre mille, quelque part entre le blues du bayou qui groove et la balade folk incandescente du style qui vous donne la sueur au front et le diable au corps. Il faut dire que depuis ses débuts, en 2010, Dirty Deep défend un style Heavy Blues Rock qui vous accroche au vol et ne vous lâche plus. Addictif et rugueux le son est hyper mélodique et devient aujourd’hui pour eux une vraie marque de fabrique. Avec cet album, les trois musiciens vont à l’essentiel, sans détour, avec une sincérité marquante qui ne pouvait que nous séduire… Quelques jours avant la sortie de cet opus, Victor a accepté de répondre à quelques questions pour vous mettre l’eau à la bouche…
 
 
 
 
Votre nouvel album “Trompe l’Oeil” vient de sortir. On peut dire que le mélange entre Slow-blues et Rock-Stoner reste votre marque de fabrication depuis le début, mais pour autant il y a une évolution dans votre son. C’est quoi le secret de fabrication pour évoluer et garder le même ADN musical ? 
Je ne suis pas sûr qu’il y ai vraiment de secret,  c’est peut-être juste que la volonté de base était claire.  Faire de la musique Rock /Garage avec une base Blues très assumée.
Étant donné que j’aime toujours le Slide guitare, et que je suis toujours harmoniciste, on va dire que ça aide à garder une certaine couleur. En ce qui concerne l’évolution, je pense que l’expérience est tutrice d’exploration et qu’on a toujours essayé d’évoluer d’un album à l’autre. 
 
Votre précédent album acoustique “Foreshots” (2020) était-il là pour faire une remise à zéro pour ensuite repartir du bon pied ?
La folk a toujours eu une grande importance dans la musique que j’écoute, il me semble qu’on en a toujours glissé  un ou deux morceaux dans nos albums. Pour Foreshots, il était sûrement temps que l’on s’essaye pleinement à l’exercice. 
Et c’est un album qui n’est pas sorti à la période la plus facile pour défendre de la nouvelle musique, mais on en est fier, on a vraiment aimé travailler sur ce projet. 

Vous-fonctionnez comment pour composer et enregistrer à trois ?
Ça dépend vraiment, on a plusieurs formules. Mais la plus courante, et qui à mon sens marche le mieux, c’est de s’isoler dans un lieu tous les trois, et simplement faire de la musique et passer du temps ensemble.
On a commencé à travailler sur le nouvel album, Trompe L’oeil , à une période où il a été difficile de se voir, donc je suis arrivé avec un peu plus de matériel que sur les opus précédents. Mais on a bien évidemment tout réarrangé à trois. 

Dans les 13 titres qui composent cet album, on retrouve une alternance de rythme mélancolique et d’autre carrément énervé. Vous cherchez à transmettre quel message avec ce disque ?
Il n’y avait pas vraiment de volonté particulière,  on a travaillé sur l’album dans différentes phases de nos vies, et peut-être que ça se ressent sur la dynamique des morceaux. Après, on a toujours  eu en mot d’ordre : faire des albums les plus éclectiques possible, histoire de proposer un voyage à l’auditeur, et pas seulement une juxtaposition de titres.

Vous avez lancé une pré-commande de cet album et comme vous avez une belle fanbase qui vous soutient, je suppose que vous avez déjà beaucoup de sollicitation. A l’heure du numérique et du streaming à gogo c’est important de savoir qu’un public vous soutient ?
Bien évidemment, sans le public on serait juste trois copains qui font de la musique dans une cave.
C’est bien d’être suivi sur les réseaux, et d’être streamé, mais clairement le plus important c’est que les gens se déplacent au concert.
N’arrêtez jamais d’aller voir des groupes en live!

Votre dernier clip “Broken Bones” et 2eme single extrait de “Trompe l’Oeil”, est absolument génial. Cette esthétique façon animée manga est vraiment inattendue et pourtant colle hyper bien au titre. L’idée elle vient d’où ?
L’idée de base, était simplement de faire un clip dans un style que nous n’avions jamais encore fait. L’animation en faisait partie.
Pour le reste, scénario etc., on doit le superbe résultat à l’artiste Oceya  qui a réalisé le clip.
Mais si on peut y voir un clin d’œil au mangas, on est content, Club Dorothée représente.

A quelques jours de la sortie de l’album, vous vous sentez comment ?
On est impatient,  L’album est beau, et les singles déjà sortis  on été bien accueillis. C’est toujours agréable de pouvoir lâcher le fruit de son travail dans la nature. 

C’est quoi vos projets pour la suite ?
On va bien évidemment défendre cet album en live.
On annoncera bientôt nos dates de tournée.
Il n’est pas non plus impossible qu’une petite escapade en studio se réitère dans un futur proche. 
 
 
 
 
 

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Photo de couv. (c) P-Mod