Desmond Myers …Groove, Sensualité et sincérité

Groove, Sensualité et sincérité sont  gravés dans l’ADN de cet album SHADOWDANCER de Desmond Myers.

Ce sont les trois qualificatifs qu’inspirent l’écoute des titres de ce disque. Cet homme est la synthèse de la tradition de la musique Soul et du blues, sur fond d’une authentique lecture du monde à la James Ellroy  ; comme un poète, du quotidien bitumé, sur fond de musiques urbaines.

La modernité des sons est le mariage de toutes ces visions de l’âme.

Il sera en RELEASE PARTY LA MAROQUINERIE LE MERCREDI 3 NOVEMBRE…alors avant d’y aller suivez le guide !

 

Story about a boy

Du fond de la ferme familiale, en Caroline du Nord, à 11 ans Desmond empoigne une guitare et écrit ses premières chansons. Le rythme des années collège et lycée ensuite, sera ponctué de plusieurs groupes de copains, musiciens si il fallait le spécifier.

A force de travail, il commence à gagner sa vie d’artiste, lorsqu’un producteur allemand le repère.

Il a 17 ans et les portes de l’Europe s’ouvrent à lui et en particulier Paris, pour laquelle Desmond a une attirance particulière compte-tenu de sa filiation avec la poésie.

Le Dandy donc se dandine entre les œuvres d’Oscar Wilde, Gertrude Stein, d’Hemingway et Jim Morrison.

Une rencontre jouera ensuite un rôle capital pour sa carrière. Il croise Victor Solf et les membres du groupe HER, les aide à l’écriture, les accompagne sur scène, notamment lorsque le regretté Simon Carpentier est malade.

En 2018 Desmond revient en Amérique et choisit Atlanta, bouillon de cultures incandescent du sud, où les loyers sont si bas qu’on peut y acquérir facilement une maison et se construire son propre studio. Dont acte.

Or, les attaches françaises sont pérennes. Après une poignée d’EP en solo empreints de hip hop, Desmond sait que le temps est venu de se concentrer sur un premier album. Lequel est majoritairement enregistré en banlieue parisienne, dans une maison abandonnée depuis le milieu du XXe siècle, aux côtés de fidèles complices : le guitariste Louis-Marin Renaud (HER, Théo Lawrence), le bassiste Pierre Elgrishi (Nash) et le batteur Mathieu Gramoli (HER).

Le cri de guerre : « aller où ça fait mal ! » Desmond veut se raconter sans fards

Ses doutes, ses joies, ses désillusions, son rapport à la violence comme à la beauté du monde.

« Exorciser ses peurs en cherchant ses propres démons », dit-il, quitte à se mettre en danger. L’important est de se révéler, à soi comme à autrui, écarter l’autocensure d’une éducation méthodiste. Sans la nier, il interroge la notion de masculinité, qu’il envisage plus affranchie.

Mais rien d’explicite, chaque vers est ici subtil, poétique, métaphorique parfois. Covid oblige, il rentre à Atlanta pour terminer les huit chansons qui composent le disque qui viendra prochainement

Ombres des héritages

S’il existe une synthèse de l’esprit Transatlantique, nourrit au collectif il s’agit bien du titre « Shadows».

Une pop hybride aux arrangements délicats sur un fond d’héritage entre rap, soul, funk sauce frenchie. Tout cela parfois, pour y apporter une saveur particulière d’un parcours jalonné de rencontres et de vents favorables ; le chemin de Desmond Myers.

Le Prequel de Desmond Myers

Au fils des ces derniers mois, plusieurs titres ont entamé de diffuser l’empreinte musicale de Desmond Myers…

“Chinatown”

C’est la déambulation … so sweet, avec la patte de ce cher Desmond. Toujours juste magique dans la voix couplée avec des lignes de basses excellemment posées là.

C’était fin août l’an dernier que l’on pouvait découvrir cette balade. Un américain d’Atlanta au cœur du quartier chinois de Paris.

C’est toujours envoûtant et inspirant d’amour tendre. Les chœurs à cœurs ouverts aux anges passants.

« Playing with Fire »

Et si on jouait avec le feu en ce jour d’automne. Si on brûlait nos émotions aux feux de la délicatesse ?  Les caresses vocales de Desmond Myers nous transportent en ces instants où l’infidélité pointe son joli nez… Tentation, tellement de douceur à ce moment là… Au mieux on redécouvre la flamme d’une relation existante, au pire le feu la consume.

Ce sera avec cette voix que l’on s’engage alors… Ce single « Playing with fire » est une Soul bluesy en voix funky. Des arrangements qui fleurent bon la chaleur d’une complainte que l’on aime tant à s’imposer.

Ca vous réverbe à l’âme et vous tiens par la tendresse musicale.

Quand à la nuit tombante, les amours deviennent rougeoyantes.

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Playing With Fire

You were just so nice to have

Comfortable to be around

I hold myself against the cold

To substitute you all night long

You were like an unkempt child

The mother warned me problem kind

And though I love to break the rules

Some things break beyond repair

I’m playing with Fire

And it’s gonna burn me down

I can’t keep it to myself

I’m playing with Fire

I can’t let it bring me down

I’m playing with fire

And still I hold this hopeless hope

That castles made of sand will hold

But like a diamond in the glass

I must surely walk on past

***

How deep your love is

Is not the subject

How deep I want it

Puts me in touch with

Everything I need to know

I’m playing with Fire

And it’s gonna burn me down

I can’t keep it to myself

I’m playing with Fire

I can’t let it bring me down

I’m playing with Fire

******

Lyrics by Desmond Myers

Music by Desmond Myers & Mathieu Gramoli

« Real Man »

En Janvier 2021 Desmond Myers se révèle dans un clip, où danseur, il égrène ses états d’âme d’homme ordinairement élégant.

L’homme est un tout. Ombres et lumières le composent.

C’est ainsi que Desmond Myers explore par cette chanson le paradoxe ordinaire de la masculinité…

Desmond Myers nous en dit plus…

« J’ai grandi dans un milieu conservateur du Sud des États-Unis, dans la ferme de mon grand-père. Depuis mon plus jeune âge, on m’a fait comprendre comment être un « vrai homme ». Je ne voulais surtout pas être associé à des choses qui ne passaient pas pour « masculines ». Être un bon fils de fermier, c’était le modèle à suivre, sauf que je n’étais vraiment pas fait pour ça. Ce n’était pas quelque chose qui m’intéressait énormément bien que je fusse toujours entouré de cette hyper masculinité. Plus tard, j’ai compris que c’était un choix esthétique d’être autant masculin, presque comme un déguisement ; un déguisement dangereux lorsqu’il implique la violence ou la non-priorisation de sa propre santé, quelque chose que j’ai malheureusement beaucoup trop vu. »

Ce clip vidéo nous présente deux acteurs (Desmond et Courtney Walker, danseuse étoile du ballet de Géorgie), habillés de manière identique dans une chorégraphie qui laisse planer le doute sur l’identité du « Real Man » ; renforçant ainsi l’idée que les questions de genre sont avant tout des rôles que l’on interprète.

« J’ai écrit « Real Man » parce que je voudrais que les choses changent à l’égard des rapports homme/femme, surtout quand on voit les horribles statistiques sur les violences conjugales. Je trouve que les artistes féminines en parlent énormément dans leurs œuvres et qu’il serait temps de commencer un dialogue sur la masculinité qui serait aussi mené par des hommes… pour agir ensemble. »

Percussions et basse lunatique se font compagnes de route pour mieux composer la boule émotionnelle du refrain de Real Man. La voix de Desmond aux accents cyber et si bien amenée y dose la part d’humanité, de ses mots en musique.

Tout devient vertigineux le solo de guitare éclate. Dissonant et fulgurant cette partie est interprétée par Louis Marin Renaud, c’est comme si les forces à l’intérieur du narrateur se faisaient la guerre.

Une chanson dramatique et urgente de Desmond Myers.

—-

Real Man

I don’t have to talk a lot

I don’t have to say too much

I’m ok with everything

I don’t have a preference

**

Nothing ever gets me down

I keep it close don’t spread it round

Nothing ever gets me down

Even if you’re not around

***

Cause I’m a real man

You could never know me

Even if you tried (x3)

***

I try not to get involved

But if I must I’ll stake my claim

You think I’ve not been listening

But I’m hanging on your every phrase

**

I’m a combustible substance

Packed in a meat box

Mix my lack of good judgment

With my need for a detox

Add every waking moment

That we’ve spent together

Each unsaid confession

And my need for redemption

***

And you might find…

I might just blow

Cause I’m a real man

You could never know me

Even if you tried (x3)

I’m a combustible substance

Packed in a meat box

Mix my lack of good judgment

With my need for a detox

Add every waking moment

That we’ve spent together

Last but not list…

Shadowdancer

Voici donc le recueille de ce périple pour Desmond Myers. Il y a encore bien d’autres aventures musicales à venir. Les rencontres entre les personnes et les lieux sont l’inspiration de cet artiste que Lust4live.fr vous recommande. Une lecture musicale pour un automne chaleureux.

Desmond sera en concert tout bientôt !!

INFOS RELEASE PARTY LA MAROQUINERIE LE MERCREDI 3 NOVEMBRE

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Suivre et écouter Desmond Myers

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https://www.youtube.com/channel/UCIFADVq-g45kGJmAf1yAcdA

Guillaume d’Arsène