Avec Poèmes Pulvérisés, Léonie Pernet a confirmé son art des croisements entre électro, racines et poésie. Aujourd’hui, elle offre une nouvelle lecture de son titre “Acid Niger”, confié aux mains du pianiste Gaël Rakotondrabe.
Épurée, cette version piano révèle la dimension intime du morceau : les nappes électroniques laissent place à un dialogue fragile entre voix et clavier, où chaque silence résonne. Le clip, constitué de dizaines de tableaux animés générés par IA, prolonge cette quête intérieure. Entre paysages réinventés et visions oniriques, l’image devient miroir d’un monde intérieur.
“Acid Niger” se fait offrande sensible : une pièce à partager, entre mémoire, grâce et intensité contenue.
Acid Niger
« Nous, nous on rêve d’amour
D’un temple dédié aux fous
Ces anges qui crèvent chaque jour
Des anges recouverts de boue
A portée, c’est à portée de nous
En aparté, en aparté rêvent les fous
Nous, nous on rêve d’un monde
Sans fusil dans lequel les louves,
Les chiennes, leurs bâtards mènent la fronde
Et leurs bâtards grandiront debout
A portée, c’est à portée de nous
En aparté, en aparté rêvent les fous
A portée, c’est à portée de vous
En aparté, en aparté se lèvent les louves »