CASH SAVAGE AND THE LAST DRINKS/LIVE REPORT/LA MAROQUINERIE

Cash Savage and The Last Drinks est un groupe qui nous vient de Melbourne. Formés en 2008, ils sont à la tête de 5 albums dont un live enregistré au Hamer Hall.

Cash Savage and The Last Drinks se produisaient à La Maroquinerie vendredi dernier et je ne les aurais manqués pour rien au monde. Le septette, heureux de revenir jouer à Paris, ne cachait pas sa joie, son public non plus. Happés par un show électrique, mélancolique, symphonique, électrisant, nous étions nombreux à faire vibrer nos corps et âmes, remontés comme des piles alcalines.
L’osmose entre le groupe et son public fut au diapason, tantôt animale, parfois gutturale, emplie de mélodies et d’émotions vives, à fleur de peau, qui explosent en plein chœur et dans les cœurs d’une assemblée de spectateurs ébahis. Cash Savage nous a flanqués dans un ascenseur émotionnel, laissant exploser sa palette musicale et vocale avec la fougue d’une lionne fraîchement délivrée de ses liens. Elle revendique, défend, ose, ouvre grands les bras pour emmener tout ses fans avec elle, entourée de musiciens hors pair, qui forment un magnifique tout autour de deux femmes charismatiques, une chanteuse époustouflante de sincérité et une violoniste surdouée et sublime avec ses cheveux roux qui dansent au son de son violon.
J’ai eu la chance de croiser la route de Cash Savage and The Last Drinks au Folks Blues Festival à Binic, et comme d’autres groupes que j’affectionne jusqu’à l’obsession, je n’ai jamais oublié, non seulement leur show, mais surtout leur belle cohésion, leur sensibilité, leur entente et leur humilité. Je me souviens que nous avions dansé sur King Khan and The Shrines, bien planqués derrière la scène vip, excusez-moi du peu, ce fut et restera un souvenir mémorable.
Que dire de plus après ce flot de mots encensés et sincères, que les riffs et les titres s’enchaînent nous laissant tantôt la larme à l’œil, le regard perdu, hagards, émus, l’adrénaline au taquet, le diable de la danse au corps, emplis d’amour et d’espoir et enfin, toujours et encore conquis. Chaude comme la braise, la foule s’est jetée à corps perdue dans les bras de
Cash Savage and The Last Drinks créant une communion sensuelle qui va bien au-delà d’un concert.

Merci au groupe d’être venu saluer et remercier son public. Il fut bien difficile de leur dire un mot, mais les mots ne sont pas toujours nécessaires. Cash Savage est une très belle personne qui se bat pour continuer coûte que coûte à faire de la musique malgré les aléas qui ont stoppé net beaucoup d’événements. Elle est fière et heureuse d’être là et c’est génial de l’entendre dire. Nick Cave et ses Bad Seeds ont dû tendre l’oreille, c’est certain…
Et sans plus attendre, je vous laisse découvrir leur dernier titre “PUSH“.

Musicalement vôtre,

Lolo PATCHOULI.

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