Musique binaire, son tout droit sorti des années new wave, avec une belle inspiration anglaise… Un cocktail au service de la revendication sociale, avant l’âge de la revendication.
Le son chaud de nos bandes magnétiques organisées, que l’on retrouve là, nous replonge dans cette époque pour laquelle travailler à la Défense, pour les hommes d’affaires, bébés « Yuppies » américains, était un idéal…
Tous….? Non … Un rescapé de ce milieu égocentrique, sous le nom de BT93, vient nous livrer ses humeurs.
Entre espoirs perdus et désillusions, revoici les 11 titres de ce LP qui avait marqué la planète vinyle en son temps.
En 2020, on remet au goût du jour les nappes de nos vieux claviers analogiques, peut-être pour y retrouver un peu de réconfort de nos expériences personnelles… Qui sait ?
Les mots résonnent comme avant, quand on ouvrait les esprits hors des frontières, pour mieux se réinventer. Quand on sortait des grands auteurs de la chanson française, pour créer une nouvelle entité linguistique.
Un bain d’électro, comme à ce moment-là avec Taxi Girl, Jacno et autres Complot Bronswick … J’en oublie certainement…
Une écoute s’impose donc pour découvrir notre avant ou retrouver un air de « guinguette électro-protest song » à nous !
Entre un héritage, dirons-nous classique, de la chanson pour les structures musicales et les sons électro, tout ça au service d’un jeune homme immergé et de retour du milieu des affaires, voilà le résumé de ce BT93 réédité en ce mois d’avril 2020.
Guillaume d’Arsène