ANIMAL TRISTE “AFTERLIFE” bestiaire lycanthropique au rythme électrique

Avec “Afterlife“, le soleil noir de l’album “Night of the Loving Dead”, Animal Triste poursuit son exploration dans un bestiaire lycanthropique au rythme électrique.

Dans un grain noir presque terrifiant, quoique fascinant, dont la bouche est armée de dents de scies, de poils mal peignés, et des riffs acérés dans une pleine lune propice aux nuits agitées, la bête entame une évolution lycanthrope à moins qu’il ne s’agisse finalement d’un retour aux sources salutaire…
Instrument de la passion, ce bestiaire dont la proie se réjouit d’être transformé en hachis parmentier produit un rythme irrépressible dans notre corps d’humain désappointé.
Afterlife” s’impose comme la part la sombre au reflet pop-rock électrique de “Night of the Loving Dead” et nous nous laissons volontiers transpercer par ses éclairs rythmiques, aux propos peut-être prémonitoires sur notre devenir.
Mais quoi qu’il en soit de nos attentes, physique ou tellurique, les notions opposées au désir qui se nourrit de la nature de l’homme, prises en entier dans leurs tourments, une fois qu’il ait tout englouti sur son passage, puisqu’il est de toute façon légion, peuvent aussi se déguiser en loup dans une bergerie de moutons de panurge aveuglés par un mouvement de foule. Ce n’est portant pas là un inventaire à la Prévert mais plutôt un bestiaire à la Giono. Attention ce soir, la lune est pleine…

 


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Stef’Arzak