Popa avec sa guitare s’impose comme un artiste incontournable de la scène internationale. Les adeptes comme les novices ne peuvent pas rester insensible devant les riffs puissants du Titan aux doigts de fée. Et on ne s’en lasse pas !
Sous le grand chapiteau du Magic Mirrors DAVE KEYES avec ses deux claviers magiques nous fait l’honneur d’une première partie ! Virtuose de la scène blues américaine il assure la 1ère partie de son ami Popa Chubby, piano et chant, pour 30 minutes de rythme, Boogie & Blues.
Bref Bio : Theodore Joseph Horowitz, dit Popa Chubby naît et grandit dans le Bronx et bercé très tôt par la musique (Otis Redding, Wilson Picket, Aretha Franklin, Willy Dixon, Muddy Waters ou encore les B.B. King, etc…). A l’adolescence à 13 ans il débute la batterie, mais la découverte du rock’n’roll au travers des Rolling Stones, Jimmy Page, Eric Clapton, Jimi Hendrix, va lui donner l’envie de se mettre à la guitare, qui restera depuis son joujou préféré.
Après avoir essayé divers styles (punk, hard et rock), sa passion du blues étant la plus forte et il fonde son groupe le “New York City Blues”. En se produisant pratiquement presque quotidiennement à Central Park, il y développe un véritable cercle d’aficionados. A cette période il rencontre Pierce Turner qui va lui permettre de réaliser une première maquette “The Sky and the Ground”. Il trouve son nom de scène tiré d’une expression d’argot, « pop a chubby », qui signifie avoir une érection et monte un nouveau groupe le “Popa Chubby Band”.
En 1991 Popa lance son propre label « Laughing Bear », s’ensuit la production de deux albums “It’s Chubby Time” et “Gas Money”, édités seulement à quelques exemplaires ils ressortiront quelques années plus tard.
En 1992 lors de sa participation au « Long Beach Blues Festival » en Californie il remporte le titre de « Nouvel Artiste de l’Année« . Sur sa lancée Popa multiplie les concerts, avec plus de 200 clubs par an. Son premier disque à l’échelle nationale paraît en 1995 chez Sony, « Booty and the Beast » (produit par Tom Dowd). Surfant alors sur la vague du succès Popa enchaîne album sur album : « Hit The High Hard One » (1996), » The First Cuts » (1996), « One Million Broken Guitars » (1997), « Brooklyn Basement Blues » (1998)…
Popa explore dès lors avec talent différents genres qui lui sont chers, blues, rock, funk, jazz, et soul jusqu’à créer le genre musical dont il va devenir le leader incontesté : le “New York City Blues”. D’après sa propre définition « une musique crue, urbaine et qui t’en met plein la gueule. Un truc vrai, réel, honnête, sans perte de temps, ni faux-semblant« .
Popa tourne dès lors à la cadence de près d’un album par an. “Flashed Back” en 2001, album de reprise d’Hendrix, Otis Redding, The Animals à Nancy Sinatra. “Live at FIP” (2003), “Peace, Love and Respect” ( 2004), “Electric Chubbyland” (2006), en hommage à Jimi Hendrix. et plus récemment « Big, Bad and Beautiful » ( 2015 ), « The Catfish » (2016), « Two Dogs » (2017).
Comme certains de ses confrères Popa Chubby rencontre un vif succès en France, alors qu’il n’est connu que d’un public de spécialistes aux Etats-Unis.
Mais revenons au présent ! Le MeM est plein à craquer et voilà que le géant POPA CHUBBY arrive. Il fait un bref fait signe de la main accompagné d’un grand sourire et s’assoit sur une chaise. Il porte un chapeau melon et est entouré d’amplis et d’une batterie (et oui il joue aussi de la batterie). Toujours accompagné, bien sûr par Dave, au clavier ainsi qu’un bassiste est d’un batteur.
D’entrée de jeu, il commence fort dans le blues-rock puissant ! POPA visiblement est en très grande forme. Entre ces mains expertes l’instrument devient sirène enchanteresse, ces doigts semblent déflorer le manche pour réussir à en donner les meilleures sonorités. La démesure du titan aux doigts de fée face à sa guitare si petite. Entre les mains d’un tel Coéos on pourrait croire, que d’un simple mouvement de phalange, il la briserait en deux. Mais non au contraire il joue sans discontinuer en redonnant vie au monstre sacré du rock’n’roll (Jimi Hendrix, B.B. King, Jimmy Page, David Gilmour, Jeff Beck, etc…. ) et ses doigts ne font plus qu’un avec les cordes !
Aux grimaces sur son visage on ressent combien il donne tout son cœur à l’ouvrage, pour nous offrir autant de plaisir. Il nous fait vibrer ! Et lorsque je regarde autour de moi les expressions jouissives sont unanimes ! Il ne se contente pas de jouer de la musique, mais l’incarne littéralement.
Pour le dernier titre POPA CHUBBY joue debout et lorsqu’on connaît ces difficultés de santé on mesure le cadeau qu’il nous fait là! Il achève la soirée en levant sa guitare aussi haut que possible en signe de victoire ! Le concert se termine en apothéose sous une avalanche d’applaudissement !
Au-delà du Titan qu’il incarne, il sait par la beauté de son art nous dévoiler l’essence même de ce qui l’anime au plus profond de son être. Vivre la musique et rien que la musique… Il est rockeur corps et âmes !
@Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM @Popa Chubby @le MeM
Stef’Arzak
Suivre Popa : https://www.facebook.com/popachubbyband/
Lieu : Le MeM https://www.lemem.fr/