Descendants autoproclamés d’Arthur “Killer” Kane (New York Dolls), les Killer Kin débarquent avec une promesse simple : rendre au rock’n’roll son côté dangereux. Mission accomplie.
Sur scène, c’est un déluge. Mattie Lea, véritable lion en gage et posture façon Iggy Pop, semble prêt à s’embraser à chaque minute. Chloé Rose silhouette féline et sauvage avec le reste du gang alimentent la machine : riffs tranchants, rythmique implacable, sueur et fureur. À Binic, le public a pris la claque en pleine figure.
Formé en 2018, le groupe s’est rapidement imposé par ses shows incandescents pas étonnant que Beast Records et BFBF aient misé sur eux…
En effet ils ont déchaîné la tempête sur Festival cet été. Avec leur Proto-punk, garage, 70s et cette énergie poisseuse qui sent la décadence d’un futur dystopique et une furieuse envies de faire morde la poussière. Killer Kin a débarqué comme une déflagration dont on ne sort pas indemne.
Sur scène, tout est sauvage. Ça cogne, ça crie, ça transpire. Le groupe balance ses morceaux comme des uppercuts, entre riffs venimeux et hurlements possédés, faisant résonner des échos de spaghetti western sous acide, de rock’n’roll déglingué et de glitter rock dévoyé.
Chaque minute du show est wtf : du feu de guitare de “Bad, Bad Minds”, aux pulsations enfiévrées de “Bon Vivant”, en passant par la noirceur moite de “Bottom Feeder Blues”. Et quand retentit “Killer Is King”, c’est l’apocalypse : la scène devient une arène, les corps se heurtent, et le public n’a plus qu’à se rendre.
À Binic, Killer Kin furie vivante, au cri primal qui vous donne la fièvre en moins de 5mn…
Photos Bruno Bamdé



















