J’ai découvert King Hanna via des playlists Spotify et j’ai été séduit par cette voix si singulière, grave et douce, langoureuse à souhait, et cette guitare puissante qui l’accompagne.
Plutôt cool, pour commencer le festival à 15 h. Direction la scène Revolut, ce qui tombe très bien puisque le suivant sur ma liste, c’est Last Train qui retournera un peu plus tard sur ladite scène.
King Hanna, c’est Hannah Merrick au chant et Craig White à la guitare, un duo de Liverpool qui rencontre un joli succès avec la sortie en mai 2024 de Big Swimmer, leur deuxième opus, avec une
tournée qui a traversé la France.
Miss Merrick arbore sa traditionnelle robe rouge pur style flamenco et un casque sur la tête une bonne partie du concert. Quant à Craig, il se distingue avec un bonnet par une température proche des 30° ! Sur scène, le duo est complété d’un bassiste et d’un batteur pour assurer la rythmique.
Le public est au rendez-vous pour un set resserré de 40 mn, festival oblige.
Somewhere Near El Paso pour démarrer et lancer une ambiance faussement feutrée car si la voix d’Hanna est plutôt douce et éthérée en mode Mazzy Star, son compagnon guitariste a le don de varier son jeu pour passer, sans transition, d’un jeu calme et tranquille à des riffs et solos puissants et dissonants que ne démentirait pas Neil Young et ses acolytes du Crazy Horse, pour insuffler une dose
de grunge, mélanger les genres et brouiller les pistes.
L’ambiance est montée de quelques crans avec l’excellent New York, Let’s Do Nothing, plus pêchu, et encore avec une guitare emballante exploitée avec maestria.
Pour finir, retour au calme avec Big Swimmer, superbe morceau qui a donné son nom à l’album.
Une bonne entrée en matière pour entamer la longue après-midi de festival qui s’annonce…
© Pascal Cossé














