Scène Revolut, 16h25 tapante, Last Train est au rendez-vous pour un retour triomphal, 10 ans après un premier passage dans le cadre des « Avant-Seine ». Le public est également bien présent, en rangs bien serrés.
Last Train, c’est Jean-Noël Scherrer au chant, Julien Peultier à la guitare, Tim Gérard à la bass et Antoine Baschung aux fûts, ensemble depuis le collège.
Ça démarre avec Home et The Plan, le duo d’ouverture du dernier opus, dont la pochette est un cri, un cri salvateur pour le rock français ! Longue attente avant de s’élancer, disaient certains… Nos alsaciens préférés sont sacrément bien lancés et l’ascension est loin d’être terminée…
D’abord des battements de cœur, puis les sourdes incantations de Jean-Noël, puis la guitare incandescente et tranchante de Julien qui vient briser cette fausse douceur qui crescendo va vite s’évaporer pour monter en puissance, avec des breaks intermittents, pour mieux relancer. La rythmique n’est pas en reste, ça envoie du très lourd, le maître chanteur est maintenant un écorché vif…. C’est brutal, violent, proche de l’hystérie et putain, qu’est-ce que c’est bon !
Voilà, le ton est donné pour une heure de rock viscéral sans concession pour 9 morceaux répartis équitablement entre leurs 3 albums.
Moment fort quand Jean-Noël, comme possédé, entonne This Is Me Trying, avant dernier titre du concert. Manifestement emporté par l’émotion des instants vécus, ces cris se mêlent aux larmes…
Superbe final avec la dizaine de minutes de l’excellent The Big Picture, largement partagé et repris par un public conquis et ravi.
Hâte de les retrouver au Trianon en décembre prochain et au Zénith en octobre 2026, dont l’annonce a été faite par Jean-Noël, à la fin de ce concert mémorable.
Longue vie à eux…
Pascal Cossé
