Festival du cinéma américain de Deauville 2025. Le glamour vu par les femmes

La 51ᵉ édition du festival du cinéma américain de Deauville s’est ouverte avec faste vendredi 5 septembre dernier au Centre international de Deauville (C.I.D.) devant 1500 personnes.

Pour cette rentrée 2025, le festival de Deauville a vu les choses en grand malgré un contexte international des plus difficiles. Chaque fois, ce rendez-vous cinéphile est l’occasion de dresser le portrait de la patrie de l’Oncle Sam. À l’heure du Trumpisme plus ou moins triomphant et de la révolution #MeToo, c’est (il manque un mot je pense : rare ou agréable) de voir, ou plutôt revoir, des femmes dans les organigrammes généraux.

Les starlettes prennent la pose

Sur le tapis rouge, rien n’a changé ou presque face aux photographes. Aux commandes, ce n’est pas la même chose. Les femmes ont vraiment pris le pouvoir et s’imposent aux postes clés.  La directrice générale du C.I.D est une femme, Carine Fouquier, la directrice du festival aussi, elle se nomme Aude Hesbert. Et la soirée était présidée par l’actrice Golshifteh Farahani !

Pamela Anderson récompensée

Résultat, l’égérie de la journée se nomme Pamela Anderson. L’actrice rayonne sans fard ce vendredi soir et impose sa plastique non refaite. Son dernier film, The Last Showgirl, sera projeté dimanche à 17 h 30. La star d’Alerte à Malibu était vendredi à Deauville sans son petit ami Liam Neeson, mais celui-ci pourrait bien apparaître ce week-end sous le soleil, tant Deauville a revêtu ses habits de lumière pour cette édition 2025. À moins que cela ne soit qu’un coup marketing lié à la sortie du film Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? d’Akiva Schaffer. L’actrice a en tous cas reçu, un an après Natalie Portman, un Deauville Talent Award, pour saluer la longévité de sa carrière.

Un pénis en gros plan

L’autre coup de bluff de cette première soirée était la projection du film Libre échange en présence du réalisateur et comédien Michael Angelo Covino et du comédien Kyle Marvin. 

Ce film, déjà présenté à Cannes et dont la sortie nationale est annoncée pour ce 10 septembre (bonjour le Blocus !), met en valeur deux hommes, le pénis de l’un d’entre eux et des actrices formidables jamais dénudées. Elles n’étaient malheureusement pas là pour accompagner leurs deux compères sur le tapis rouge de Deauville. Faut-il y voir une pointe de jalousie ?

 

 

Textes et photos Patrick Auffret