Le rock’n’roll le plus excitant est souvent fait par des jeunes gens de moins de 20ans. Après avoir chamboulé les esprits de bon nombre de festivaliers lors du Binic Folks Blues cet été, Saba Lou nous dévoile « Novum Ovum« . Comme une note glissée sous la porte de votre chambre, elle vient vous convier à partager ses rêves d’adolescente devenue femme.
Comment ça vous ne connaissez pas encore Saba Lou ? Vous ne pouvez pas le deviner, il s’agit de la fille du facétieux roi de la soul garage psychédélique King Khan (King Khan and the Shrines). Mais c’est surtout une artiste de talent, qui vient de sortir, à seulement 19 ans, son deuxième album. « Novum Ovum » (Nouvel Oeuf), Tableau intimiste dans un symbolisme parfait de la renaissance, elle incarne la vie et la joie d’être ici. Elle vous charme par son univers aux couleurs d’indie/folk/soul d’une maîtrise et d’une justesse bluffantes !
« J’ai le sentiment de m’être exprimée plus librement et abstraitement, c’est un éventail de choses qui apparaissent spontanément dans ma tête », confie la jeune musicienne.
Tout au long des 10 titres qui composent » Novum Ovum « , elle nous évoque tour à tour de grands noms comme PJ Harvey, Cat Power ou encore une version féminine de Kevin Morby ! Elle nous enflamme par son atmosphère irrésistible qui vous fait bouger irrémédiablement avec ses parties de guitare dignes d’un rock des années 1960. Les titres » Primrose Diner« , « Penny Roll « , » Cherie Sherabou » vous captivent avec leurs riffs de guitares entre rhythm’n’ blues et classique du rock, couverts par cette voix chaude aux tons variés, du rouge pourpre au noir intense… Et surtout, les airs psychédéliques du renversant « Telepathetic« , déjà clippé et diffusé avant même la sortie officielle, histoire de vous mettre encore plus l’eau à la bouche.
Cet album est un plaisir de bout en bout, une friandise au goût chocolaté, impossible de s’arrêter !
Avec son chant de sirène, elle nous ensorcelle dans un océan qui enveloppe de brillance et de lumière !
Enjoy, Saba Lou vous met à genoux !
Stef’Arzak