7 WEEKS Il m’a fallu un certain temps pour m’imprégner parfaitement de ce nouvel album et lui rendre honneur. Il faut dire qu’il en vaut largement la chandelle par sa réussite à enrichir leur univers s’éloignant un temps du stoner à l’américaine qui leur colle à la peau. Non pas que l’étiquette ne leur soit toujours juste, mais plutôt que l’ampleur de leurs propos; 7 WEEKS est de taille et marque la mesure de leur audace. Sur leur nouvel album les limousins dépassent largement le simple virage tenant plus de la prouesse esthétique très supérieure à ce que nous espérions. Si l’on se rappelle de leur début avec le magnifique 2ème EP B(l)ack Days (2007) et remarqué avec “All Channels off“. On se souviendra que 7 WEEKS a pu autrefois montrer une facette plus sobre en acoustique et que le groupe s’est depuis façonné une esthétique propre, mélange de stoner, metal et, rock alternatif. Mené par Julien Bernard, chanteur au charisme imposant qui sait jouer de sa voix pour se faire entendre.
Ravi de retrouver ce côté rageur, noir et puissant dans l’aboutissement de leur 5ème album. L’évolution en 9 titres, de 7WEEKS, tous très réussis, et suffisamment variés pour que l’écoute s’avère immersive sans la moindre lassitude. Au menu: gros riff et refrains qui décoiffent à tous les étages ! En premier “Solar Ride” sur lequel se lâche des mélodies musclés ! Il y a aussi des morceaux plus calmes à l’ambiance sombre “Idols” et “Magnificent Loser” et surtout “Breathe” véritable pépite ! Sans oublier le titre éponyme “Sisyphus” qui aurait presque pu figurer au panthéon des singles de l’année 2019. Des morceaux plus mélodieux comme “The Crying River” qui tranchent et donnent de la légèreté à l’ensemble.
Enfin il y a “667-off” qui est pour moi le meilleur morceau de cet opus. Les solos de gratte y sont tout simplement magique, la voix de Julien Bernard est aussi puissante et quelques passages psychédéliques pour la forme, six minute de plaisirs pour finir en beauté.
Alors c’est vrai qu’on continue de penser à “Queens of the Stone Age” ou “Fu Manchu” de temps en temps, mais s’il faut comparer, il y aura toujours matière à comparer ici où là. Mais l’important étant surtout l’honnêteté que le groupe met dans sa musique depuis le début et encore plus maintenant. Preuve de maturité sans doute ! Alors outre le fait que SISYPHUS défonce très largement les références possibles qualitativement. On trouve surtout chez eux une vraie sensibilité, ainsi qu’une force qui nous imprègne à de nombreux passages de cet album, qui apportent son nom. bien plus que ce que nous attendions ! Preuve en est que le groupe est toujours capable de se réinventer dans un registre acquis qui lui correspond parfaitement et qu’il monte en puissance d’année en année, infiniment.
7 Weeks en concert :
28/02/2020 – SAINTES (FR) – 33 TOURS
29/02/2020 – ORLEANS (FR) – L’ASTROLAB
12/03/2020 – BORDEAUX (FR) – I-BOAT
13/03/2020 – PARIS (FR) – BUS PALLADIUM
14/03/2020 – NANTES (FR) – FERAILLEUR
20/03/2020 – LIMOGES (FR) – CCM JOHN LENNON
27/03/2020 – REIGNIER (FR) – LE POULPE
28/03/2020 – CANNES (FR) – MJC PICAUD
18/04/2020 – CLENAY (FR) – WANAGAIN FEST
07/05/2020 – GUERET (FR) – Metal Culture(s) X
13/07/2020 – LA ROCHELLE (FR) – Les Francofolies
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site web de 7 Weeks : https://7weeks.fr/
Stef’Arzak