L’arc-en-ciel de Bilbao Kung Fu

 

Tu ne voyageras point en temps de pandémie. Tu ne sortiras point répandre l’épidémie. (Même pour te pendre une petit demi)…. Voila en gros ce qui pousse à consommer de la musique, du cinéma….de la culture quoi ! Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ou pas si vaccin il y a ! Voici ce qui perce les oreilles, aveugle les yeux, projette une effluve aux narines et touche même ceux qui entendent bien s’isoler de la presse mainstream tournant en rond sur elle-même.

Avec le groupe Bilbao Kung-Fu (ex groupe Mamapsyche) l’âme collective s’autorise la liberté de percevoir, de profiter des joies de la nature, de vivre le sublime des sens essentiel.  Quatre artistes descendants de  l’underground bordelais projettent des particules de rock et de pop vintage dans la réaction alchimique de la musique, en vidéo clip pour l’instant en attendant très patiemment l’autorisation de remettre les pieds dans une fosse, et les coudes sur scène aux pieds des musiciens. 

(c) Manon Gardelle

 

On aime tout, la couleur de la voix, celle des choeurs, les rythmiques bien calibrées, la mélodie flirtant avec le refrain entêtant sur un psychédélisme en fond sonore. Alors que dire de ce vidéo-clip à part qu’il nous rappelle à quel point c’est bon de voir des musiciens jouer avec leur instruments peu importe le temps, hybride pluie et soleil, il y a presque toujours ”l’Happy Hour” de l’arc-en-ciel sur le zinc invisible du bar-pub privé d’activité à l’horizon….alors on attend, on regarde, on consomme rongeant son frein culturel, par du virtuel. Patience, oui mais en attendant on entend pas laisser passer un tel talent. 

Le live, la performance en direct du groupe est ainsi retranscrite dans le clip réalisé à l’Ile d’Oléron par Samuel Wade, étudiant à Louis Lumière à Paris. 

 
(c) Julien Dupeyron

L’EP éponyme du single ”Arc-en-ciel” va naître au printemps 2021, on patiente en préparant les “enceintes” à cette naissance bruyante, ondoyante et si joyeuse. 

ça donne envie de se rouler dans cet arc-en-ciel, se blottir dans ses couleurs chaudes et bouger dans ses couleurs froides. Le riff de la guitare nous enjoint à entonner à notre tour “J’aperçois l’arc-en-ciel”, la brèche verbale optimiste dans l’étau de la mala-covi-die, la lie de l’interdit qui régit notre pays et bien des autres. Vivement le monde de l’après maintenant à présent ! Vive la musique ! 

https://www.facebook.com/bilbaokungfu

Van Memento Maury