Après avoir écouté en boucle le deuxième EP de RoSaWay « Dreamer », disponible depuis le 9 octobre, j’ai eu envie de leurs poser quelques questions pour en découvrir un peu plus sur leurs univers et surtout en savoir davantage sur leurs rêves.
Entretien avec Rachel et Stéphane …
Comment a commencé l’aventure RoSaWay ?
Cette aventure a commencé par notre rencontre. Très rapidement nous avons eu envie de collaborer et de créer ensemble notre propre univers musical. C’est en 2017 que ce projet se concrétise et que RoSaWay voit le jour.
RoSaWay, c’est l’union de nos initiales respectives : Rachel Ombredane, Stéphane Avellaneda…Way (façon de faire, propre chemin…).
Par rapport à vos débuts, quelle place occupe aujourd’hui la musique dans votre vie ?
Il est très difficile de répondre à cette question. Nous avons commencé la musique à 2 ans (pour SteF) et 3 ans (pour Rachel). La musique a toujours fait partie de nos vies. SteF a enregistré son premier album à 13 ans et dès nos 18 ans, la musique est devenue notre métier. Elle fait partie intégrante de notre vie depuis toujours, elle est à la fois notre exutoire, notre vecteur d’expression favori, notre métier, notre passion, notre meilleure ennemie aussi mais surtout une évidence …
Comment s’est déroulé l’enregistrement de votre EP » DREAMER » ?
En trois étapes. La première s’est déroulée dans notre home studio pendant le premier confinement. Nous avions compilé un certain nombre d’idées, de paroles, de mélodies que nous avons ensuite mis en forme pour n’en retenir que 5. La seconde étape a été de faire participer Adam Ahuja, Doug Belotte, Rob Lee et Joey Peebles à l’aventure. Nous avons beaucoup discuté ensemble. Puis la troisième et dernière étape a été d’enregistrer l’EP au Studio de la Ville Basse de Rémi Hiblot puis de le faire masteriser par Pierre Jacquot.
Comment la rencontre avec ADAM AHUJA, JOEY PEEBLES, DOUG BELOTE et ROB LEE s’est-elle faite ?
Ces différentes rencontres se sont déroulées aux États-Unis. SteF a tourné dans ce pays une dizaine d’années et y a vécu plus de 8 ans. Il a rencontré Joey dans le festival Salmon Arm (Vancouver) il y a 12 ans et ils sont immédiatement devenus amis. Il a tourné avec Adam pendant 3 ans au sein du groupe d’Ana Popovic. Enfin, il a rencontré Doug et Rob quand il habitait à la Nouvelle Orléans.
Cet équilibre presque magique entre pop « métissée » et moderne Jazz, elle tient à quoi pour vous ?
À nos différentes inspirations, nos envies du moment, à nos coups de cœur aussi. Écrire de la musique en 2020, c’est avoir entendu beaucoup de musique, c’est être familiers avec beaucoup de styles musicaux, c’est avoir des goûts souvent très éclectiques. Écrire de la musique en 2020, c’est synthétiser une somme gigantesque d’inspirations en la saupoudrant d’un peu de « nous ». Peut-être que cet équilibre repose sur tout ça …?
Comme s’articule la composition des morceaux dans le groupe, qui fait quoi ?
Nous écrivons et composons toujours à deux. C’est, le plus souvent, à partir d’une idée ou d’une mélodie que nous avons l’un ou l’autre que le processus d’écriture commence. Nous faisons un brainstorming de nos différentes idées en ne retenant que celles qui nous semblent intéressantes à tous les deux et on se met au boulot !
Pour vous être frottés au public français et New Yorkais. Qu’en avez-vous retiré ?
Une somme d’expériences et d’anecdotes. Nous avons eu la chance de jouer dans différents pays : en France, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, à New York, à Los Angeles et dans différentes villes de Californie. Il est difficile de synthétiser tout ce que ces concerts nous ont apporté. On pourrait commencer par le bonheur : ce sentiment difficilement définissable, ce sentiment de plénitude quand on est sur scène avec son propre projet. Et puis, il y a aussi l’adaptabilité. Les publics ne sont pas les mêmes suivant les régions et les pays. Il faut pouvoir s’adapter à leur propre culture du concert, sans parler de la langue. Présenter un concert en français ou en anglais est très différent. Et enfin, il y a le goût du challenge. Se frotter au public quand on est un groupe émergent relève du véritable challenge, on doit faire nos preuves, montrer que nous avons notre place sur scène, que nous avons quelque chose à dire et que nous pouvons toucher le/les public(s).
Quels seront vos projets après le confinement ?
Reprendre une vie normale ! Et pour nous, ça signifie retrouver notre job : monter sur scène !
Écouter RoSaWay « Dreamer »
https://ropeadope.lnk.to/DREAMER
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Stef’Arzak