PØLAR MOON “AURA”

Nos galaxies intérieures ne sont que des spirales en mouvement permanent, parmi une myriade d’autres nous entrechoquent parfois nos ADN pour donner dans une fraction de seconde, l’alchimie nécessaire à l’explosion des sens. La galaxie PØLAR MOON et son nouvel opus “AURA” en est l’incarnation vibrante, qui sur la piste danse donne lieux et naissance à des étoiles dans nos yeux. PØLAR MOON est la rencontre fortuite de trois musiciens aux horizons verticalement différents, Julie Trouvé ( Kokopeli, Jabberwocky), Guillaume Bernard ( Klone ) et Julien Lepreux ( Pierre Rigal, Malik Djoudi ) qui après avoir sorti un remarquable premier EP “RITUALS” décide de refaire un tour de manège ensemble. Lorsque nous essayons de décrypter ce qui façonne et anime la matière noble du trio, faite d’énergie pure et de sensation forte, nous en découvrons l’ivresse infinie. Leurs statures électro-pop-évolutive, suggèrent une description non exhaustive des zones crépusculaires intimes où les frictions deviennent connexions et les âmes stellaires. Leur musique parle d’elle même et à la manière d’une matière première précieuses, cet univers vaste, nous transporte dans un voyage fascinant sous la coupole étincelante d'”AURA”.  Julien à répondu à mes indiscrétions, autour de leur projet, pour en mettre encore plus l’eau à la bouche.   

 

1.Pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment définiriez-vous l’univers de PØLAR MOON ?
C’est un univers poly – cosmique dans le sens où chacun de nous vient d’ une constellation artistique différente. On aime s’imaginer comme les aventuriers de mondes lointains qui se rejoignent sur une planète-miroir qu’on appelle Pølar-Moon. Une planète – vaisseau spatial qui se pilote à 3 avec des manches de guitare des synthétiseurs et la voix de Julie. Elle est le prisme qui nous relie les uns aux autres , qui nous permet de voyager de l’infiniment petit à l’infiniment grand , des profondeurs de l’espace aux maelströms de nos inconscients…

2.Et l’origine de PØLAR MOON elle vient d’où ? Comment le groupe est-il né ?
Le groupe est né dans une petite pièce triangulaire du studio des résistants à Poitiers , qu’ on appelle « La fusée » à l’époque , Guillaume vivait dans cette fusée , chez moi . On bossait beaucoup sur nos projets respectifs et parfois le soir , très tard , on se retrouvait pour jammer à la guitare . On notait des idées au Dictaphone, jusqu’ à emmagasiner pas mal de riffs et se dire que ce serait chouette d’en faire un projet . En parallèle à cela , Guillaume a entendu Julie chanter avec son duo Kokopeli. Elle a posé sa voix sur nos premières maquettes et le groupe est né. 

3. -Vous présentez actuellement votre premier album ” Aura “. Quelle à été la ligne directrice lors de l’élaboration de celui-ci ?
Aura, c’est un long voyage. Chaque morceau est une balade à travers nos imaginaires respectifs . C est disque qui s’ est construit sur plusieurs années dans lesquelles chacun de nous a vécu de grands chamboulements . C’est donc un album- recueil , une sorte de cartographie de nos voyages à bord de PØLAR Moon . On y découvre des mondes plus ou moins solaires ou ténébreux et quelques retour à la réalité . 

4.Pour aboutir à un tel résultat vous avez dû être bien entouré? Avec qui avez-vous travaillé ?
Une grosse partie du travail est faite entre nous. Sur une partie des titres nous avons travaillé avec des musiciens additionnels (gwen drapeau (drum) Stéphane Dupe (basse) , Arnaud Meunier (cuivres) . Gwen Drapeau (Micro studio) a finalisé le mix de nos titres aux sonorités plus acoustiques et Thibault Chaumont s’ est chargé des morceaux plus teinté électronique . Il a aussi masterisé l’album. Nous avons également collaboré avec Brian Mc Coy pour la correction et la prononciation des textes en anglais.


5.Avez-vous forcément fait des rencontres importantes, artistiquement et humainement, depuis vos débuts qui ont déterminé ce que vous êtes aujourd’hui. Quelles sont-elles ? 

On a tous rencontré des « mentors » ou des gens qui ont changé notre manière d’ entendre et de jouer de la musique . Mais je dirais que chaque relation artistique vient façonner ce que nous sommes en tant qu’ artiste. Parfois , échanger quelques notes avec un autre musicien peut nous déplacer très loin. Toutes les rencontres sont importantes . Toutes participent au chamboulement moléculaire permanent qui nous anime à l’intérieur , ouvrant une infinité de portes vers l’ailleurs … 

6.Deux singles ont d’ores et déjà été dévoilés “Facing The Wall” et “Le Large”. ils mêlent l’un une électro-pop rythmique et l’autre une ambiance synthétique mélancolique plus sombre. Pourquoi avez-vous décidé de mettre en avant les deux titres en particulier ?
Facing the Wall, c’ est pour nous le premier voyage. C’ est une chanson qui pose une question à l’ auditeur, qui lui demande comment il se sent quand tout lui échappe, qu’il se sent enfermé dans son propre corps . On lui propose un échappatoire, un moyen de s’ abstraire du monde et de décoller avec nous . « Le large » c’ est l’étape d’ après. Ça raconte l’histoire d’ une post rupture , ou l’on sent que le personnage n’a plus de problème pour prendre de la hauteur et s’ éloigner de ce qui est toxique pour lui .  

7.Il y a une sorte de clair-obscure dans vos chansons qui à demi-mots laisse deviner un esprit sensible à fleur de peau avec une facette intrigante “grave”. (mais je ne me trompe peut être). Quelles sont vos envies, vos motivations dans l’écriture de vos chansons ?
Nos chansons sont des « mapping » de nos émotions . Des petites boîtes de Pandore qui renferment une histoire que l’un de nous a pu vivre , en résonance avec ce que les autres ont pu vivre de similaire. Ce sont des inconscients collectifs. Un monde en effet très clair – obscure , fait d’ombres et d’ éclats . Pour nous il n’y a pas de rêves lumineux et de cauchemars ténébreux , tout est enchevêtré l’un dans l’autre. 


8.Dans vos chansons vous oscillez entre le français et l’anglais. Là aussi c’est pour mieux explorer vos multiples faces.
Exactement . L anglais amène une part d’inconnus , de suggestions et de fantasmes car ça reste une langue étrangère pour beaucoup d’ entre nous. Le français est une manière pour nous de distiller des bulles narratives , comme dans une bande dessinée. 

9.Maintenant que “Aura” est disponible, quels sont vos projets dans les mois à venir ?

Peaufiner un set live , avec notre équipe . Faire vivre nos chansons sur scène et en composer de nouvelles pour la suite . La créativité est le meilleur carburant pour voyager très loin , et il est totalement éco-responsable !!!


Photo de couv. (c) Cindy Canto
 
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