Marion Roch “Essentiel·les”

L’essentiel pour nous, c’est quoi ? La question n’aura jamais été autant débattu, et vous le savez aussi bien que moi !
Marion Roch nous chante son approche “Essentiel·les” issu de son expérience profonde pendant le confinement.
Bien sur pour chacun d’entre nous il est difficile de définir exacte de ce qui nous touche jusqu’au rouge sang et de ce qui manque a nos nuits bleues. Mais on ne peut que la rejoindre dans cette idée de l’essentiel. Quitte à la reconnaître et s’identifier dans les expériences communes qui nous forcent aujourd’hui à un silence permanent et nous amènent même à nous poser la question de notre utilisé. Avoir le courage de nommer notre essence, notre essentiel dans la peur de ne plus pouvoir un jour le vivre à nouveau. Autant d’expériences, de rencontres, de découvertes,  qui nous autorisent à rêver d’autre chose qu’un simple quotidien basique. L’essentiel n’est pas superflu, a la survie de notre moteur…

L’essentiel, reste, ce que l’on distingue de l’apparence des choses, en rapport avec notre idéal. L’idée même de liberté qui met de l’huile et du piment à notre réalité profonde, notre besoin d’être vivant avec les autres !
Merci Marion pour cette chanson au sens profond…

Essentiel·les :
Je vois l’herbe qui s’élève, le vert qui fonce et qui s’impose
Il y a du soleil sur ma fenêtre, une drôle d’ambiance dans mes proses
Je vois une fleur rouge qui se donne, tout entière et sans pudeur
À un ciel bleu, silencieux, qui n’a pas arrêté son heure
Alors je fais “hum”
Je vois les arbres qui dansent ou plutôt qui me narguent
C’est bizarre, c’est inversé, j’ai l’impression que je les drague
Je vois la rue vide, de gens pressés d’être pressés
Je vois des bêtes qui se pavanent une hirondelle vient de passer
Alors je fais “hum”
Je vois les agendas vidés, les plannings ravagés
J’ai trois années qui tombent en ruine, pourquoi j’ai envie de me marrer
Je sens comme une sentence qui tombe pour délit d’arrogance
J’ai le sourire amer, soit, il est temps de payer cher
Alors je fais “ha”
Je vois des gens qui chialent en fermant leurs boutiques
Je vois l’élite qui flambent, hey cette crise c’est bien pratique
Je vois qu’il y a tout qui fou le camp
Va pour l’espoir et puis ta mère
Il a dit quoi ? Qu’on est en guerre
En plus il pleut je suis en colère
Hey toi l’ambiance, toi le brouillard, hey toi la peur, toi 2020
Tu n’auras pas mes joies
Tu n’auras mes espoirs
Tu n’auras pas mes ailes, ni les étoiles que j’ai dans le regard
Tu n’auras ce qui nous lie toi et moi
Tu n’auras pas ce qui nous anime ici-bas

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