LITTLE ODETTA ROCK’N ROLL DÉCHAINÉ. Interview…

Pour mettre l’ambiance et détendre l’atmosphère parfois morose de nos vies rien de mieux qu’un bon mélange de rock & roll aux origines 60’s, 70’s et de blues afro-américain. Et c’est justement le rythme qu’a adopté Little Odetta. Le groupe originaire de paris n’a pas peur de monter le volume et il est clair que le style, énergique et dansant, est idéal pour mettre le feu aux nuits déchainées. En attendant de pouvoir répondre présent a l’invitation de Little Odetta à découvrir leur musique dans la fosse fiévreuse de la boule noire en janvier, nous avons discuté a distance pour mieux les connaitre. Interview…

Pourriez-vous présenter le groupe Little Odetta ?

 Lucas : Bonjour, je m’appelle Lucas et je suis le guitariste.

Audrey : Et moi c’est Audrey, chanteuse du groupe. Nous sommes, Lucas et moi-même, à l’origine du projet.

Lucas :
 Little Odetta est un groupe de rock qui se compose de 5 musiciens basés en région Parisienne. Nous sommes, Audrey et moi, accompagnés de talentueux musiciens et amis. Il y a Aurélien à la basse, Fabien à la batterie et Florian aux claviers. Nous nous sommes tous rencontrés au gré de divers projets musicaux et avons une certaine expérience de la scène étant donné que nous sommes tous musiciens professionnels depuis pas mal d’années.

Question inévitable… le nom du groupe  « Little Odetta » est-il en rapport avec « Little Odessa » du film de James Gray ou le quartier Brooklyn ou aucun rapport avec les deux (je donne ma langue au chat) ?

Audrey : Oui effectivement il y a un parallèle avec le quartier de Brooklyn mais la vraie origine est plus personnelle.
En effet, quand j’étais plus jeune, des amies de classe me surnommaient « Odette ». On a donc pensé à  « petite Odette » qui s’est ensuite transformé en  « Little Odetta » et justement Lucas trouvait le parallèle amusant avec « Little Odessa », le fameux quartier Ukrainien de New-York ! 

Lucas: Et graphiquement parlant, on aimait bien le fait d’avoir deux « T ».

           

Quelles étaient vos expériences musicales respectives avant de monter le groupe ?

Lucas : Je joue au sein de diverses formations depuis l’âge de 14 ans. J’ai donc participé à de nombreux projets depuis !

A force de tourner, que ce soit en France mais aussi à l’étranger, de la petite cave de bar jusqu’au Zenith de Montpellier ou encore la chouette salle du Trianon, la musique a inévitablement fini par devenir mon métier.

Si je devais n’en citer qu’une, je dirais qu’une de mes plus belles expériences a été d’accompagner en tant que bassiste/guitariste le projet solo d’Henri Herbert, pianiste Anglais de feu-Jim Jones Revue, avec mon ami Nick Jones aux baguettes. J’en garde un super souvenir, cela m’a permis d’enregistrer dans un studio Londonien et de pas mal tourner Outre-Manche.

 

Audrey : Pour ma part, j’ai toujours chanté et j’ai commencé très jeune par des petits concours, des galas, ce qui m’a très vite amené à vouloir jouer également en groupe en parallèle de mes études.

J’ai finalement tenu deux semaines à la Défense dans une entreprise après mon master, avant de donner ma démission. Je me suis vite rendue compte que je faisais totalement fausse route, que la musique était ma raison de vivre et que je voulais en faire mon métier. Puis, il m’a été donné de faire de très belles rencontres musicales qui ont été décisives et m’ont mis le pied à l’étrier sur de belles scènes parisiennes, notamment avec Sophie Proix, Laurent Cokelaere, Amaury Blanchard, Claude Engel…

 

Quelles sont les influences musicales, les groupes que vous écoutez ou qui vous inspirent ?

Audrey : ça balaie large, ça va d’Ella Fitzgerald, à Janis Joplin, en passant par Aretha Franklin, Etta James ou encore Stevie Wonder… 

Lucas : Jimi Hendrix pour sûr, Led Zeppelin, les Doors ou encore des groupes plus récents comme Rage Against The Machine.

 

La qualité des compositions et des arrangements est remarquable. Pour autant, pourquoi vouloir défendre spécifiquement un Rock & Roll aux couleurs 60,70 ?

Lucas : Merci infiniment pour ces beaux compliments qui nous vont droit au cœur !

Nous n’avons pas spécialement cherché à faire une musique 70s, mais inévitablement une grande partie des artistes qui nous ont inspirés et fait vibrer, rejaillissent d’une manière ou d’une autre dans notre univers.

 

Votre 1er album est sorti le 26-11. Vous vous sentiez comment à l’approche de cette date ?

Audrey : Un mélange de sentiments. On était à la fois surexcités mais également dans l’appréhension concernant les retours sur notre premier single « SHAKE » et plus globalement sur l’ensemble de notre album éponyme.

 

Pouvez-vous nous parler de l’élaboration de cet album ?

Audrey : Nous avons commencé, Lucas et moi-même, par faire des maquettes. D’ailleurs, certains titres datent déjà un peu.

Ensuite nous avons énormément répété et arrangé en groupe avant de passer en studio. Nous avons dû braver quelques fois le confinement pour certaines répétitions d’ailleurs !

Lucas : Une fois en studio, tous les titres ont été enregistrés « live » guitare/basse/batterie/chant avant de passer aux arrangements de claviers. Il y a pas mal de guitares additionnelles également, qui avaient été pensées en amont sur les maquettes mais aussi d’autres improvisées sur le moment. 

Nous avons ensuite fini par le chant, en prenant le temps de travailler des chœurs à ce moment là.


Vous serez le 13.01.2022 en concert à la Boule Noire. De nouvelles dates sont-elles déjà dans les tuyaux ?

Audrey : Haha ! Oui évidemment, stay tuned! 😉 N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux :

              

 

Votre nouveau clip, « Shake » donne un ton hyper live. Vous venez de la scène et vous véhiculez une énergie très proche du live. Avez-vous déjà travaillé sur vos futurs concerts ?

Lucas : absolument, nous avons fait une résidence de travail dans la superbe salle de L’Odéon à Tremblay-en-France et nous continuons à répéter afin de parfaire encore notre set.

 

Parlons de l’artwork de votre album. Qui en est l’auteur ? Et que signifie la panthère noire pour vous ? Cet animal symbolise la mère, la lune noire, la libération de la passion, et l’énergie de la nuit.

Audrey : pour ce qui concerne l’illustration, elle a été réalisée par la très talentueuse Daria Hlazatova (artiste ukrainienne) et pour l’artwork, à proprement parler, c’est l’œil avisé de Louise Sordoillet (alias Lou Sordo).

La panthère, c’est notre côté sauvage, fougueux et rock’n’roll mais ton interprétation nous va tout autant 😉

 

Avez-vous des projets pour la suite ?

Lucas : des tas et des rêves pleins la tête ! Ce projet nous galvanise et nous avons à cœur, avec toute notre belle équipe,  de le mener le plus loin possible.

Audrey : nous espérons pouvoir tourner au maximum et faire de belles scènes afin de faire découvrir notre musique au plus grand nombre.

Merci encore L4L et à bientôt sur scène !

 

 

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Stef’Arzak