Pris dans un écrin de beauté naturel crépusculaire qui progressivement dévoile l’image Polaroid du noir au blanc, d’un désir perdu, de volutes cognitives. Karen Lano n’est en rien en manque d’instants lumineux, s’inscrivant, avec grâce, dans une présence à la médiation et donnant une saveur supplémentaire à sa musique, déjà solaire.
Il est ici question de deuil ordinaire, avec lesquels nous avons tôt ou tard tous rendez-vous, d’évoquer ce lien tissé, jamais disparu. Processus évolutif, qui mènent à ressusciter, à renaître, à se remettre debout. Acceptation profonde qui permet à Éros de triompher, toujours !
« Assèche l’eau qui dort au bord de mes yeux… »
Vocalement, on retrouve chez Karen des notes de Tori Amos mais celle-ci dégage une petite étincelle en plus, différente, une intensité émotionnelle à part, l’union parfaite avec le texte écrit par Emilie Marsh.
Empreint d’une aura unique, fragile mais sensuelle. Elle nous souffle à l’oreille « Sirocco » comme une confession intime, annonçant ainsi l’ouverture d’un nouvel album pour le début de Février.
Cet album , à venir, réalisé par Facteurs Chevaux, portera le nom de « Muses« . Un emblème au féminin sacré, aux héroïnes du passé, d’aujourd’hui et de demain. C’est une superbe découverte pour ceux qui comme moi aiment cette voix, cette sensibilité et ces accords célestes.
Un événement certainement à ne mas manquer le nouvel album de Karen Lano « Muses » sortira le 5 février 2021. Nous ne le manquerons pas !
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