[Interview] Dynah – “L’Eau Monte”

Bonjour Melody, Pourrais-tu revenir sur l’origine de ton projet Dynah ?
Bonjour ! Par ma culture et mon éducation, je viens plutôt des musiques soul, pop, folk, anglophones des années 60, 70, 80. Puis je me suis tournée vers le jazz qui a été mon école. Ce n’est qu’en 2017 que j’ai fait la rencontre de la pop actuelle , via les songwriting camps, des sessions d’écriture et de composition de chansons dans un style très pop. Ça m’ a beaucoup plu, il fallait composer et écrire rapidement, trouver des mélodies efficaces… C’est dans ce contexte que je me suis mise à écrire en français (alors que je venais de sortir tout un album en anglais sous mon nom) 
DYNAH est née comme ça, de ma rencontre avec la pop et d’un désir d’écrire en français.
 
Quel était le point de départ créatif qui a guidé la conception de ton nouvel album “L’Eau Monte” ?
Le point de départ, c’est l’envie d’affiner ma proposition artistique et d’être plus proche de mes goûts. Avec le premier EP, j’étais partie en exploration, c’était intéressant, mais je me sentais un peu loin de la production un peu musclée de ces chansons là. Plus le temps passe, plus j’ai envie de revenir à des sons plus acoustiques d’ailleurs. C’est ma collaboration avec le compositeur Nicolas Gueguen qui a été le moteur de cet album.
 
La réalisation d’un 1er album était ce aussi un moyen de définir plus clairement ton univers musical ?
Oui, c’est clairement ça. Avec L’Eau monte, j’ai cherché à décliner des histoires sensibles  en surfant sur les musiques de Nicolas. 
 
Comment s’est passé l’enregistrement et avec qui as-tu travaillé pour le composer ?
Avec Nicolas Gueguen donc. Nous avons un bon terrain d’entente musical, des références communes. Lui aussi a beaucoup appris des songwriting camps. On a travaillé avec le même souci d’efficacité tout en gardant nos sensibilités musicales. Nous faisions des sessions de compo en studio, parfois on terminait la chanson dans la journée !
 
Que cherches-tu à transmettre le plus dans tes chansons ?
Une météo intérieure qui, je l’espère, peut parler aux gens. Pendant l’écriture de ces chansons, il y a eu les confinements , l’angoisse du Covid, la mort de ma mère… Je parle donc de l’importance de la douceur et du lien entre les humains et l’expérience du deuil. Depuis que je suis moi-même maman, il m’importe aussi d’affirmer un point de vue de femme sur le monde.
 
Quelles sont tes plus grandes sources d’inspiration ?
C’est large ! Les Beatles, Carole King, Bob Marley, Neil Young, Aretha Franklin, Ella Fitzgerald, La Bossa Nova, Feist, Mathieu Boogaert … Pas beaucoup de Français finalement !
 
Ton album est disponible depuis le 26 avril. J’imagine qu’il y a eu beaucoup de choses marquantes. As-tu vécu des moments particuliers que tu voudrais évoquer ici ?
Nous avons joué aux Trois Baudets à Paris, belle expérience ! Le tournage du clip de L’Eau Monte avec le réal photographe Pierrick Guidou, c’était génial. Le jour de la sortie de l’album, j’étais si heureuse de savoir que les chansons allaient enfin voyager . A l’heure où je vous écris, nous partons jouer ce répertoire dans un festival à Mayotte !
 
La scène permet de développer encore un peu plus un univers comme le tien. Comment vis-tu ces instants de partage avec le public ?
Ce sont les meilleurs moments ! Des moments de surprise où tout peut arriver et où les chansons opèrent réellement ; parfois, on a des surprises d’ailleurs … l’émotion peut se décupler, c’est le public qui tranche de toute manière ! 
 
 
 

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