Elvis Costello qui en est déjà à son 32e album, ne baisse pas en intensité… Vous pourriez même vous surprendre à le trouver étonnamment jeune. « A Boy Named If » décolle sous un rythme effréné de bout en bout et participe à l’excitation permanant de cet opus.
Il n’est pas surprenant que cela ressemble à un retour aux beaux jours de Costello. Il est rejoint par son groupe The Imposters, avec une véritable sensation « live », ce qui est d’autant plus impressionnant, compte tenu des conditions pandémique, puisque chaque membre du groupe a enregistré à distance.
L’album en lui-même est un travail conceptuel qui s’accompagne d’un livre pour enfants, qui illustre les histoires de chaque chansons.
Selon Costello lui-même : « If » est un surnom pour un ami imaginaire, et l’album concerne « les derniers jours d’une enfance déconcertée, jusqu’à ce moment mortifiant où on vous dit d’arrêter d’agir comme un enfant ».
« A Boy Named If » est l’incarnation d’un Elvis Costello dans une grande forme, surtout avec des morceaux rock hypervitaminé de « Forever OK » jusqu’à la complainte finale de « Mr Crescent« …
Cet album est un bain de jouvence, un vrai retour au source Rock vivifiant.
Stef’Arzak