Nous publions ici le courrier que nous a adressé notre lectrice assidue Lolo Patchouli à propos de “Brooklyn Affairs”, le deuxième film en tant que réalisateur d’Edward Norton. On y ressent l’enthousiasme sous la plume…
L’interprétation d’Edward Norton, rien qu’à elle seule, vaut le déplacement car rendre à l’écran ce syndrome de Gilles de la Tourette qu’on connaît peu en fait, hormis celui de savoir que les malades qui en sont atteints balancent des noms d’oiseaux à tout va, c’est bien plus que ça.
Il y a un peu de cela bien sûr, mais il y a aussi une souffrance, des tocs, un mal-être, une pleine conscience et une envie de régler ça qui dépasse l’entendement.
La performance de Norton, puissante et minutieusement interprétée sans trop en faire, il faut la voir !
Brooklyn Affairs est un polar noir comme les polars d’autrefois, un bel hommage aux années 50, un film tortueux et torturé habillé d’une bande-son jazzy sublime et signée Thom Yorke (entre autres).
C’est un film où l’avidité de liberté et de pouvoir se côtoient subtilement, une soif de vengeance parfaitement interprétée et une réflexion sur le pouvoir et ses dérives.
Bref, l’intrigue est tentaculaire et excellente, et je n’arrive plus à m’arrêter tellement j’ai adoré ce film et tant il est riche et puissant…
Ah oui j’oubliais : les décors et les costumes sont sublimes et tous les acteurs sont excellents…
Lolo Patchouli